Le stress fait de plus en plus partie de notre vie ; le stress est nécessaire car c’est un moteur remarquable, une incitation à agir : chez notre ancêtre l’homme des cavernes, le stress donnait l’énergie et la présence d’esprit indispensables pour se sortir des situations menaçantes. Le stress trouvait alors son aboutissement dans l’action. L’action a disparu peu à peu de nos existences et c’est pourquoi les effets du stress sont néfastes : nous ruminons notre anxiété du bureau à la voiture et de la voiture à la maison.
Que se passe-t-il lorsqu’on est stressé ? La sécrétion d’adrénaline augmente, ce qui a pour conséquences d’accélérer le rythme cardiaque, d’élever le taux de glucose dans le sang et la tension. L’accumulation de stress conduit à un excès chronique d’adrénaline, ce qui oblige le système cardiovasculaire à travailler plus et peut entraîner des problèmes cardiaques. Le stress diminue aussi les défenses immunitaires.
La plupart des gens ignorent comment se décharger du stress accumulé dans une journée-type. Et lorsque les petits stress viennent s’ajouter à des stress plus «lourds» (divorce, mariage, changement d’emploi, problèmes financiers), l’organisme craque et prépare le terrain à une multitude de maladies psychosomatiques.
Si vous êtes sujet au stress, à l’anxiété, à la dépression, sachez que les médecins nutritionnistes ont peut-être de bonnes nouvelles. Et elles ne se trouvent pas forcément dans votre armoire à pharmacie.
La réponse médicale à l’anxiété et au stress, c’est en général la prescription de benzodiazépines, la plus connue des molécules tranquillisantes. En France, la consommation de benzodiazépines ne cesse de croître : 20 % de la population a pris ces médicaments en 1990, contre 7 % aux Etats-Unis. Plus grave, un tiers environ des personnes traitées consomment des benzodiazépines depuis plus d’un an, un mouvement qui va à l’encontre de ce que l’on observe dans d’autres pays, où les médecins tendent à diminuer la durée d’utilisation pour éviter l’accoutumance et les effets secondaires.
Les anxiolytiques à base de benzodiazépines sont nombreux : Valium, Librium, Tranxène, Lexomil, Lysanxia, Séresta, Xanax et d’autres. Les benzodiazépines entrent également dans la composition de plusieurs somnifères : Halcion, Havlane, Mogadon, Rohypnol pour ne citer qu’eux.
Les benzodiazépines augmentent l’action d’un neuromédiateur du cerveau appelé acide gamma-aminobutyrique (GABA). Le GABA est un sédatif naturel qui ralentit l’activité électrique de certaines régions cérébrales. On pense cependant qu’un traitement à long terme diminue la sensibilité nerveuse aux effets du GABA et induit des changements au niveau des sites récepteurs des molécules de benzodiazépines, qui pourraient expliquer les mécanismes de dépendance.
Ces anxiolytiques ne sont que des «masques», des médicaments qui se contentent de gommer les manifestations de l’anxiété, mais n’agissent pas sur le système nerveux autonome. Leurs effets sont toujours temporaires et il existe toujours un risque de dépendance. Par exemple, 80 à 100 mg de Valium par jour peuvent entraîner une dépendance en l’espace de 6 semaines. Les personnes âgées et ceux qui ont dans le passé abusé de drogues sont particulière ment sensibles à ce phénomène de dépendance.
À cause de cette dépendance, certains patients traités aux benzodiazépines ont d’énormes difficultés à renoncer à leur médication. L’arrêt des benzodiazépines peut déclencher une série de manifestations désagréables : insomnie, anxiété, irritabilité, fatigue, migraines, douleurs musculaires, tremblements, troubles de la concentration, nausées, perte de l’appétit, dépression. Par exemple l’arrêt du médicament Halcion (un somnifère) lorsqu’il intervient après plusieurs semaines d’utilisation déclenche une insomnie sévère.
Vous trouverez dans ce livre des suggestions à base de suppléments de vitamines, acides aminés et minéraux pour combattre efficace ment le stress, l’insomnie, et certaines formes de dépression. Si cette approche vous intéresse, il est recommandé de l’envisager avec votre médecin traitant.
Si vous êtes déjà sous traitement médicamenteux, et si vous souhaitez en «sortir», faites-le avec l’accord et sous la surveillance de votre médecin :
- ne réduisez pas brutalement vos doses
- si vous prenez un médicament qui agit à court-terme (Halcion), il est conseillé de changer pour un médicament qui a une action à long-terme (Valium), car le sevrage est plus facile
- essayez les suppléments suivants pendant toute la période de «sortie» (2 à 3 semaines) :
PRÉCAUTIONS : la L-tyrosine n'est pas conseillée si vous souffrez d'hypertension et si vous prenez un antidépresseur aux IMO.
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