Découverte et Histoire :
Le zinc est un métal essentiel que l'on retrouve dans de nombreux contextes historiques. On croit qu'il a été découvert en Inde avant 1500 avant J.C. dans son état naturel. La production à grande échelle du zinc métallique a commencé en Europe au 12ème siècle, mais ce n'est qu'au 16ème siècle que le zinc a été reconnu comme un élément métallique distinct.
Composition :
Le zinc est un élément chimique de symbole Zn et de numéro atomique 30. Il s'agit d'un métal de transition qui se trouve dans le groupe 12 du tableau périodique. Il est souvent trouvé dans la nature combiné à d'autres éléments sous forme de minéraux. Les minéraux les plus courants sont la sphalérite (un sulfure de zinc), la smithsonite (un carbonate de zinc) et l'hémimorphite (un silicate de zinc).
Usage en Médecine :
Le zinc est un élément essentiel pour la santé humaine. Il joue un rôle crucial dans le système immunitaire, aidant à combattre les bactéries et les virus. Il est également nécessaire pour la production de protéines et d'ADN, la division cellulaire, la cicatrisation des plaies et le sens du goût et de l'odorat.
Le zinc est également utilisé en médecine pour traiter les déficiences en zinc, qui peuvent causer des problèmes de peau, de croissance retardée et de faible résistance aux infections. De plus, il est couramment utilisé sous forme de complément alimentaire pour traiter le rhume commun.
Diététique :
Le zinc se trouve dans une variété d'aliments. Les sources animales de zinc, comme la viande, la volaille et les fruits de mer, sont généralement plus facilement absorbées par le corps que les sources végétales. Les céréales complètes, les légumineuses, les noix et les graines contiennent également du zinc, mais elles contiennent aussi des phytates qui peuvent inhiber l'absorption du zinc.
Une alimentation équilibrée et variée fournit généralement suffisamment de zinc pour la plupart des gens. Cependant, certaines personnes peuvent avoir besoin de suppléments de zinc, comme les personnes ayant certaines maladies intestinales, les végétariens stricts, les femmes enceintes ou allaitantes et les personnes âgées.
Le zinc est un oligo-élément d'importance centrale, puisque le fonctionnement des gènes qui contiennent l'information dans nos cellules en dépend à tous niveaux. Or, son déficit touche encore plus de monde que le déficit en fer. Le zinc est un oligo-élément dont la place a été très sous estimée jusqu'à présent.
On a d'abord constaté la nécessité de sa présence dans les sols de culture de certaines plantes : les pois, en 1944 (Reed). Avant ce végétal supérieur, sa nécessité avait été reconnue pour une algue étudiée en laboratoire, l'Aspergillus niger, en 1939 (Steinberg). Depuis, on a attribué à sa carence certaines maladies des arbres fruitiers.
En 1934, Gabriel Bertrand a montré son rôle chez la souris. Plus tard, on a constaté que, outre la perte de poids et l'alopécie, sa carence réduisait l'activité de la catalase (enzyme) du foie et du rein, signe qu'il intervient dans leur synthèse. Chez le porc, les signes de carence se traduisent par une parakératose (épaississement de la peau).
Malgré la découverte, en 1939, de la première enzyme qui en contenait, c'est seulement ces dernières années qu'on a constaté sa participation à la quasi totalité des processus cellulaires.
C'est en 1961 qu'Ananda Prasad découvre un défaut génétique de l'absorption du zinc conduisant à un retard de croissance, de développement sexuel et à une dépression immunitaire. II établit ainsi le caractère essentiel du zinc chez l'être humain.
Par la suite, le nombre des publications sur les intérêts du zinc en médecine s'est multiplié de manière exponentielle. Sous l'impulsion du Pr Alain Favier, le zinc a commencé, en France, à prendre plus d'importance.
Le zinc est présent chez tous les êtres vivants. L'organisme humain en contient de 2 à 3 g en moyenne chez l'adulte. C'est presque autant que le fer, ce qui montre son importance. Plus de la moitié du zinc se situe dans les muscles, et un tiers se trouve dans les os. Certains tissus ont une teneur élevée en zinc : la prostate, les cheveux et l'oeil.
Plus de 200 outils biochimiques ont été définis comme dépendant du zinc. Celui ci intervient donc dans de nombreux métabolismes : celui des glucides, des protéines et des acides nucléiques. Un de ses rôles les plus marquants se situe au niveau des acides nucléiques qui composent le programme génétique.
En effet, le zinc est indispensable à leur synthèse et, de même, à la copie de l'ADN préalable à toute multiplication cellulaire. Le manque de zinc a, par conséquent, une répercussion sur tout ce qui implique une duplication des cellules : la fertilité, la croissance, la cicatrisation, l'immunité, etc.
Le zinc intervient aussi dans l'expression des gènes et dans la synthèse des protéines, dans le métabolisme des acides gras polyinsaturés qui forment les membranes et, à partir d'elles, des médiateurs essentiels au tonus des vaisseaux, de l'activité des plaquettes sanguines et des globules blancs.
Il est nécessaire à la formation du composé actif de l'hormone masculine, la testostérone, et joue un rôle important dans la synthèse, la structure et la sécrétion de nombreuses autres hormones insuline, hormone de croissance, NGF (facteur de croissance des nerfs), thymuline (hormone du thymus nécessaire à la maturation des globules blancs responsables de notre immunité), gestine (hormone du goût)...
Il agit même au niveau des récepteurs capables d'interpréter le message véhiculé par certaines hormones ou vitamines, comme la Vitamine A. Des travaux très récents mettent en évidence son rôle crucial dans la structure et le fonctionnement d'un facteur fondamental dans la prévention des cancers, la protéine p53, chargée d'empêcher la reproduction des cellules anormales, celles dont l'ADN a été trop endommagé par les radicaux libres et les polluants.
Mais, au delà de ces multiples interventions dans la structure et l'activation coenzymatique de nombreuses molécules clés, le zinc, s'il n'est pas, comme le magnésium, le vitamine K, le sodium ou le potassium, échangé comme ion à travers les membranes cellulaires, participe d'une autre manière au fonctionnement et à la santé de l'organisme.
II est attiré par les groupes thiols ou terminaisons soufrées des acides aminés (nous l'avons évoqué avec le soufre), il les "coiffe" et les protège contre des agressions par les radicaux libres. Or, nous l'avons dit, ces groupes thiols sont les sites critiques de l'activation de la plupart des enzymes, des récepteurs, des transporteurs...
Le zinc apparaît donc comme un protecteur antioxydant. De même qu'il lutte contre l'effet de certains toxiques, de métaux lourds comme le cadmium et autres polluants.
On le trouve surtout dans les viandes, les poissons et les fruits de mer. La source la plus riche est l'huître, les céréales, les légumes secs et les oléagineux en contiennent aussi mais, comme le fer, il est moins bien absorbé à partir des végétaux.
Les fibres, en particulier, présentes dans le son, le maïs en grains et le soja germé, s'opposent à son absorption. D'où la recommandation de consommer du pain au levain, qui prédigère ces fibres appelées “phytates”.
Le fer est aussi un puissant inhibiteur de son absorption. II est absurde de mettre dans le même supplément du zinc et du fer. L'aspirine inhibe l'absorption du zinc à un moindre degré. Le vin rouge semble améliorer.
Le plus fréquent est facile à voir : les ongles sont cassants, dédoublés ou porteurs de taches blanches. La peau sèche (via l'altération du métabolisme des acides gras) en est un signe indirect.
Ces signes externes sont souvent associés à une augmentation de la vulnérabilité aux infections, chez l'enfant à un ralentissement de la croissance, chez l'homme à une baisse de la fertilité, chez la femme enceinte à une fréquence augmentée des complications de la grossesse.
Les femmes enceintes qui connaissent un manque de zinc ont 3 fois plus que les autres de risques d'avoir un enfant prématuré. Or le fer, seul supplément donné systématiquement pendant la grossesse en France, contrarie fabsorption du zinc et peut aggraver la situation. Par ailleurs, une supplémentation en zinc réduit les risques de complications de l'accouchement, comme la rétention du placenta et la nécessité de recourir à une césarienne.
Mais un aspect encore plus important de l'impact du zinc est le développement de l'enfant. Le manque de zinc chez la mère pendant la grossesse est associé à un risque élevé de petit poids de naissance, à une augmentation des risques de malformations du tube nerveux ; mais aussi, et sans qu'il y ait malformation, à un moins bon développement psychomoteur de l'enfant.
On comprend mal, dans ces conditions, que l'on en reste aujourd'hui à une supplémentation incomplète et potentiellement négative en fer, alors que le zinc et bien d'autres éléments comme le magnésium, le vitamine K, les vitamines B9 et B6 présentent une importance critique à cette période pour la mère et son enfant.
Chez la personne âgée, le manque de zinc contribue à déséquilibrer le catabolisme et l'anabolisme, c'est à dire à faire perdre du muscle et de l'os, et à vulnérabiliser aux agents du vieillissement que sont les radicaux libres et les toxiques. À long terme, le manque de zinc contribue à la réduction de l'épaisseur de la peau, à la fonte de la masse musculaire et à l'ostéoporose.
Autres signes de déficit en zinc : baisse de l'appétit, réduction du sens du goût, lenteur de la cicatrisation, ralentissement de la pousse des cheveux et des ongles ou perte augmentée des cheveux.
Dans la population saine “tout venant”, 80 des enfants et des adultes ne reçoivent pas par l'alimentation quotidienne les apports conseillés. En France, la presque totalité des femmes en âge de procréer sont touchées, et plus de 70 % d'entre elles ne reçoivent pas les deux tiers des apports recommandés.
Or, on l'a vu, le zinc est non seulement très important pour le fonctionnement de la plupart des organes et tissus, mais il présente une importance cruciale pendant la grossesse pour la mère et pour l'enfant.
Les végétariens ont des apports en général encore plus faibles que la population globale (ce qui est logique, en fonction de ce que nous avons dit sur les sources), ainsi que les personnes âgées, qui, de plus, absorbent moins bien le zinc.
Les enfants en croissance, les femmes enceintes ou qui allaitent, les opérés, les traumatisés, les diabétiques, les grands buveurs, les personnes prenant du fer ou de l'aspirine... ont des besoins augmentés ainsi que, tout simplement, les hommes, qui perdent 1 mg par éjaculat. Les fumeurs, qui s'exposent au cadmium, ont aussi des besoins augmentés.
On décèle encore des déficits fréquents chez les anorexiques (y compris mentaux), chez les patients atteints de la maladie de Crohn, et dans la plupart des autres pathologies intestinales entraînant des troubles de l'absorption, de psoriaris, d'ulcères (digestifs et de jambes) et de brûlures.
Il est recommandé de suspendre les prises de zinc pendant une infection bactérienne, car les bactéries peuvent profiter du zinc (ainsi que du fer) comme facteur de croissance avant même que le système immunitaire n'en profite. En revanche, le zinc a tendance à avoir une action antivirale en synergie avec les acides gras polyinsaturés et les anti-oxydants.
Des doses excessives, au delà de 150 mg élément par jour1, peuvent devenir immunodéprimantes au lieu d'être immunostimulantes. Ces doses élevées administrées de manière prolongée risquent, par ailleurs, d'induire une carence en cuivre. La plupart des sels de zinc sont à la fois mal absorbés et mal tolérés. Ils donnent des nausées. Certains sels, comme le citrate de zinc, n'ont pas ces inconvénients.
Le zinc est donné aussi dans des situations de déficit installé lorsque les signes d'appel apparaissent, comme le ralentissement de la pousse ou la perte des cheveux, les ongles dédoublés ou cassants, la peau sèche, la vulnérabilité aux infections, le retard de croissance chez l'enfant, la baisse de la fertilité chez l'homme, etc.
On peut dépister le déficit avant l'apparition de ces troubles, ou en préciser l'intensité, par des dosages sanguins (le dosage dans les cheveux n'est pas fiable).
On donne du zinc à dose souvent plus importante encore que les doses correctrices dans l'acné, l'anorexie mentale, les ulcères digestifs, l'herpès... Le zinc est administré par voie externe depuis l'Antiquité égyptienne et avec raison pour stimuler la cicatrisation.
Enfin, des protocoles empiriques utilisent le zinc à des doses beaucoup plus faibles, soit oligothérapeutiques, soit homéopathiques, souvent associé à d'autres éléments.
Dans un sel de zinc, par exemple le citrate de zinc, figure non seulement le minéral, mais la molécule qui lui est liée. 48 mg de citrate de zinc contiennent 15 mg de zinc élément et 33 mg de citrate.
Les indications préventives sont : la croissance rapide du petit enfant, la croissance rapide de l'adolescent, la grossesse, l'allaitement, le besoin de cicatriser (opération, brûlure, traumatisme, fracture...),
la prévention de l'ostéoporose, le régime végétarien, l'excès d'alcool, le diabète, la maladie de Crohn, et les autres pathologies digestives inflammatoires, la trisomie 21, la mucoviscidose, la prise au long cours de fer, d'aspirine, d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion, de certains diurétiques, de la Pénicillamine, etc.
En réalité, étant donné l'état des apports, la difficulté d'absorption, en dehors des situations de surutilisation décrites, le zinc devrait faire partie, avec l'iode, le magnésium et certaines vitamines et cela contrairement au fer, au cuivre, au manganèse et au fluor d'une supplémentation de base, d'équilibre quotidien, destinée à pallier les limites techniques de l'alimentation.
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