Le Dr Frédéric Saldmann, auteur de Le Meilleur Médicament, c'est vous ! et de Votre santé sans risque (Albin Michel), délivre quelques conseils pour prendre soin de notre santé tout au long de l'année.
Histoire :
L'exercice physique a toujours été une partie essentielle de la vie humaine, depuis les premiers jours de l'humanité où la chasse et la cueillette requéraient une activité physique significative, jusqu'à aujourd'hui où nous reconnaissons son importance pour la santé et le bien-être. Au fil des siècles, l'exercice a été utilisé non seulement pour la survie, mais aussi pour la compétition (comme dans les Jeux Olympiques antiques), la formation militaire, l'amusement et le divertissement, et bien sûr, la santé.
Bienfaits :
L'exercice physique a de nombreux bienfaits pour la santé, y compris :
Indications et Contre-Indications :
L'exercice physique est généralement indiqué pour presque tout le monde, avec des types et des niveaux d'activité qui peuvent être adaptés en fonction de l'âge, du niveau de condition physique, et des éventuelles conditions de santé existantes.
Cependant, certaines personnes peuvent avoir besoin de prendre des précautions ou d'éviter certains types d'exercices. Par exemple, les personnes atteintes de certaines conditions cardiaques, les personnes âgées, celles qui se remettent de blessures ou de chirurgies, et celles qui sont enceintes peuvent nécessiter des programmes d'exercice adaptés. Il est toujours préférable de consulter un professionnel de la santé avant de commencer un nouveau programme d'exercice, en particulier si vous avez des problèmes de santé préexistants.
Amélioration de la Qualité de Vie :
En plus de ses nombreux bienfaits pour la santé, l'exercice physique peut également contribuer à une meilleure qualité de vie en améliorant l'humeur, en favorisant un meilleur sommeil, en augmentant l'énergie, en réduisant le stress, en améliorant la confiance en soi, et en offrant des occasions de socialisation et de plaisir.
Pour affronter l'hiver, faut-il avoir recours à des cures de vitamines ?
Dr Frédéric Saldmann :
De novembre à mars, nous manquons d'ensoleillement et le risque principal est de manquer de vitamine D. Plus de 50 % de la population en France serait en déficit. Or, une carence en vitamine D augmente le risque de cancer, de maladies cardiovasculaires et jouerait sur les niveaux de testostérone. Au début de l'hiver, si l'on veut savoir notre statut en vitamine D, il suffit de réaliser une prise de sang pour doser son taux de 25 hydroxycalciférol.
Lorsqu'on en manque, il faut alors en parler à son médecin traitant qui pourra prescrire de la vitamine D à juste dose. Sinon, je conseille de marcher à la lumière du soleil au moins 30 minutes par jour.
Cela permet de fabriquer de la vitamine D et de faire de l'exercice physique. Pour le reste, une alimentation équilibrée sera suffisante car nous n'avons pas de carences en vitamine en France. Seuls la vitamine C chez les fumeurs et l'acide folique chez les femmes enceintes sont à surveiller.
Nous manquons de fruits et légumes frais en hiver. L'alimentation peut-elle apporter suffisamment de vitamines pour éviter la fatigue ?
Les fruits et légumes en conserve ou surgelés vous apporteront autant de vitamines que les produits frais et, parfois, même plus. Et inutile de manger comme un bûcheron sous prétexte qu'il fait froid. Nos maisons, bureaux, voitures sont suffisamment chauffés pour que nous n'ayons pas à augmenter notre ration calorique.
En revanche, il est important de bien s'hydrater. Car c'est bien souvent la déshyratation qui va entraîner des coups de fatigue et de déprime. Or nous avons tendance à ne pas boire assez durant l'hiver.
Je reviens sur les bienfaits de l'exercice physique et notamment de la marche, qui va renforcer nos défenses immunitaires, ce qui va nous aider à lutter contre les virus. Je me répète, mais il est vital d'effectuer trente minutes d'exercice physique par jour.
Cela va réduire de 40 % les risques de cancer, de maladies cardiovasculaires et d'Alzheimer. Pendant ces trente minutes, nous libérons de nombreuses molécules au niveau de l'organisme, qui ont des vertus très protectrices pour nos cellules. Mais il est important de ne pas s'interrompre car la libération de ces molécules s'effectue au-delà de vingt minutes.
Il faut noter qu'à partir de cette durée l'organisme puise dans les graisses stockées l'énergie dont il a besoin pour continuer la marche.
Dans votre livre, Le Meilleur Médicament, c'est vous /, vous évoquez les « bienfaits de l'éternuement ». Pourquoi ?
Éternuer est très bon pour la santé. L'éternuement permet en effet de chasser les microbes qui s'accumulent dans les fosses nasales. L'expiration brutale de l'air redonne un coup de fouet au mucus nasal chargé d'éliminer les bactéries, virus et résidus de pollution urbaine.
C'est comme un système de purification d'air. Il ne faut donc pas hésiter à utiliser l'éternuement à condition cependant de prendre quelques précautions pour ne pas diffuser les virus à votre entourage. Le bon réflexe est de tousser ou d'éternuer contre sa manche ou d'utiliser un mouchoir à usage unique, puis de se laver les mains.
Lorsque les beaux jours reviennent, quels sont vos conseils en nutrition ?
Profitez des fruits et légumes frais qui sont à des prix abordables. Si vous pouvez, mangez bio, pour éviter les pesticides. Sinon, épluchez les légumes et ne consommez pas la peau des fruits, vous éliminerez 90 % des pesticides. Si vous craignez en enlevant la peau de perdre les vitamines, sachez qu'il en reste encore largement assez à l'intérieur.
Quant au chou ou à la salade, pensez à enlever les feuilles extérieures, qui sont davantage en contact avec les pulvérisations de pesticides.
Attention avec les légumes qui sont consommés crus, ils vont entraîner des ballonnements.
Pour garder un ventre plat, le principe est simple : mieux vaut cuire les légumes. Si les aliments sont bien cuits, ils sont prêts à être digérés. Ils passeront facilement dans l'organisme, sans émission de gaz lors de la digestion.
Enfin, l'été, il faut être vigilant pour éviter les toxi-infections alimentaires au cours des déjeuners sur la terrasse. Les germes se développent en effet plus vite avec la chaleur. Il faut donc éviter de laisser traîner les aliments à la chaleur. On les sort du frigo juste au moment de manger et on les range au plus vite.
Ainsi, l'été serait-il le moment idéal pour fabriquer de la vitamine D ?
En effet, à cette période de l'année, une exposition de douze minutes par jour (toujours avec une protection solaire) est suffisante pour faire le plein de vitamine D. Pour certains, cela sera suffisant pour tenir tout l'hiver. Pour d'autres non.
Manque d'activité physique, sédentarité et mauvaise alimentation favorisent ce syndrome « à bas bruit » redoutable par ses répercussions à long terme sur la santé si l'on n'y prend pas garde.
Un syndrome, ce n'est jamais une maladie en soi mais un ensemble de signes cliniques et physiologiques qui caractérisent un état pathologique. Le syndrome métabolique, décrit par les scientifiques depuis les années 1920, se définit ainsi par une série de signes cliniques.
Il faut obligatoirement qu'il y en ait trois, qui associent embonpoint abdominal, troubles d'origine lipidique (taux élevé de triglycérides, faible taux de bon cholestérol), glucidique (glycémie élevée) ou vasculaire (hypertension).
Interagissant, ils augmentent considérablement les risques de diabète de type 2 et/ou d'accidents cardiovasculaires. Comme le note la Fédération française de cardiologie, la liste précise des signaux d'alerte a varié suivant les années et les pays.
La sienne est similaire à celle de la Fédération internationale du diabète. Une personne est considérée en France comme souffrant de syndrome métabolique quand son tour de taille dépasse largement la normale (embonpoint supérieur à 94 cm chez les hommes et 80 chez les femmes).
Elle présente en outre deux des signes cliniques suivants : une pression artérielle élevée, pas assez de « bon » cholestérol (HDL) dans le sang, un taux sanguin de sucre (glycémie) excessif à jeun et/ou encore un taux sanguin de lipides (triglycérides) trop élevé, notamment après les repas.
Souvent, un tel tableau va de pair avec une résistance à l'insuline, cette hormone qui régule nos taux de sucre en absorbant le glucose du sang, en stockant celui-ci dans le foie sous forme de longues chaînes (glycogène) ou encore en le transformant en énergie.
Et à son tour, cette insulino-résistance peut déclencher des complications à risque. Un pancréas poussé vers l'épuisement .
Il est ainsi à l'origine de dépôts de « mauvais » cholestérol (LDL), qui détériore les artères et rend plus fréquentes les maladies du cœur et des vaisseaux. Ensuite, il favorise une pression trop importante du sang dans les artères, pouvant entraîner un infarctus du myocarde, un accident vasculaire cérébral, une insuffisance rénale...
Enfin, le fait de sécréter toujours plus d'insuline ce qui, à terme, pousse le pancréas vers l'épuisement rend l'hyperglycémie chronique et installe ainsi un diabète de type 2. Si vous êtes diagnostiqué comme souffrant d'un syndrome métabolique, comment prévenir ces gros soucis de santé ? Le manque d'activité physique, la sédentarité et une mauvaise alimentation sont en cause.
Il suffit donc d'adopter une meilleure hygiène de vie pour minimiser les risques : trente minutes de « sport » (marche, jogging, cyclisme, natation...) plusieurs fois par semaine, une alimentation saine et des bilans de santé réguliers.
Tout récemment, une équipe française vient même de montrer que manger bio, et autant que faire se peut sur le mode végétarien, réduirait de façon importante l'occurrence du syndrome métabolique.
Commentant les résultats de l'étude, Emmanuelle Kesse-Guyot, directrice de recherche à l'Inra, note que « la proportion de personnes ayant un syndrome métabolique est de seulement 12,1 % chez les grands consommateurs de bio, alors qu'elle est de 20,7 % chez les très faibles consommateurs de ce type d'aliments ».
D'après les chercheurs, ce moindre taux est avant tout associé au choix du bio pour les aliments riches en amidon ou en sucre, les huiles et matières grasses, les substituts de viande ou de produits laitiers. La faible probabilité de présenter un syndrome métabolique paraît liée chez ce profil de consommateurs à une alimentation équilibrée ainsi qu'à l'absence de tabagisme.
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