La surconsommation de sucre, de sel et de graisses peut avoir des effets néfastes sur la santé. Voici pourquoi il est important de modérer leur consommation :
Sucre : La surconsommation de sucre, en particulier de sucre ajouté, peut entraîner une prise de poids et un risque accru de maladies chroniques comme le diabète de type 2 et les maladies cardiaques. Il a également été associé à des problèmes dentaires, comme les caries.
Sel : Une consommation excessive de sel peut augmenter la pression artérielle, ce qui peut augmenter le risque de maladies cardiaques et d'accidents vasculaires cérébraux. Certaines personnes sont plus sensibles aux effets du sel que d'autres, mais en général, il est recommandé de limiter sa consommation.
Graisses : Toutes les graisses ne sont pas créées de la même manière. Les graisses saturées et trans, en particulier, peuvent augmenter le taux de cholestérol LDL ("mauvais" cholestérol) et augmenter le risque de maladies cardiaques. Cependant, les graisses insaturées, comme celles que l'on trouve dans les poissons gras, les noix et les avocats, peuvent en fait être bénéfiques pour la santé du cœur.
Pour maintenir une alimentation saine, il est important de consommer des aliments riches en nutriments, de manger une variété d'aliments de tous les groupes alimentaires, de limiter les aliments transformés qui peuvent être riches en sucre, en sel et en graisses malsaines, et de boire beaucoup d'eau
Les industriels de l'agroalimentaire sont dans le viseur d'un rapport parlementaire. Ils sont invités à revoir leurs préparations avec moins d'addiifs chimiques.
Ce n'est pas le premier rapport sur le sujet, qu'il soit scientifique, associatif, médical ou politique. Mais le rapport de la commission d'enquête parlementaire présidée par Loïc Prud'homme, député La France Insoumise (LFI) de Gironde, surl'alimentation industrielle pourrait marquer les esprits par son approche globale du problème. Car au terme de six mois de travail, la commission a auditionné tous les acteurs du secteur : industriels, distributeurs, groupes de restauration collective, membres de l'administration, associations de malades, ONG et ministres.
Aujourd'hui quelque « 40 000 personnes déclarent un cancer lié à leur mode d'alimentation » chaque année, a souligné Loïc Prud'homme hier lors d'une conférence de presse. « Nous sommes les cobayes des essais cliniques de cette production alimentaire industrielle de basse qualité », a-t-il estimé.
« En 2030, on estime qu'il y aura au moins 30 millions de personnes obèses ou en surpoids en France : c'est un problème de santé publique » source de maladies chroniques comme les troubles cardio-vasculaires. Il n'est pas trop tard pour ne pas en arriver là et sauvegarder une alimentation saine et durable », a renchéri Michèle Crouzet, rapporteur de la commission et députée La République en Marche (LREM).
Au vu de l'«échec avéré depuis 30 ans » des mesures d'engagement volontaire «des industriels de l'agroalimentaire, mais aussi de la grande distribution», les députés préconisent de limiter par voie réglementaire la teneur en sel, en sucres et en acides gras des aliments transformés et de rendre les étiquettes plus transparentes.
Ainsi, le pain, une «production 100 % française sur la quelle on peut agir» et qui fournit « 30 % des apports quotidiens en sel » souligne Michèle Crouzet, ne devra pas excéder 18 grammes de sel par kilo de farine, et atteindre 16 grammes dans trois ans. « Quand on prend l'habitude de manger trop salé, trop sucré, trop gras, des addictions se forment [... ] il faut réapprendre à manger », a-t-elle estimé.
Le rapport préconise également de ramener à 48 le nombre des additifs utilisés dans les plats cuisinés notamment , contre 338 autorisés au total, d'ici à 2025, comme c'est déjà le cas dans l'alimentation bio. « Il va falloir qu'on détermine quels sont les additifs de complaisance, qui ne servent pas à grand-chose », a affirmé le rapporteur.
Deuxième axe : renforcer «l'éducation à l'alimentation », dès trois ans, en rendant cet enseignement obligatoire au plus tard dans l'année scolaire 2019-2020, à raison « d'une heure par semaine de la maternelle au collège », a suggéré M. Prud'homme.
Le repas de midi dans les cantines scolaires devra faire partie du programme d'enseignement en faveur d'une « alimentation saine, équilibrée et durable et de la lutte. « Quand on prendl'habitude de manger trop salé, trop sucré, trop gras, des addictions se forment [...]
il faut réapprendre à manger» contre le gaspillage alimentaire », indique le rapport.
Pour protéger les plus jeunes, il est par ailleurs « impératif d'interdire la publicité alimentaire qui s'adresse aux enfants sur tous les types d'écrans », selon le député de La France insoumise.
En outre, les cuisiniers de la restauration collective devront être mieux formés afin « d'améliorer la qualité des repas servis en milieu hospitalier » et de «lutter contre la dénutrition des personnes âgées en Ehpad », dit le rapport.
Alors que les personnes aux moyens modestes sont les plus consommatrices d'aliments industriels qui les exposent aux maladies chroniques, des coupons pourraient être délivrés par les Caisses d'allocations familiales (Caf) pour leur permettre de consommer plus de fruits et légumes frais.
Les modalités de la transposition de ces mesures dans une loi restent à préciser car « on touche à plein de points différents », a souligné Michèle Crouzet. Reste à savoir si ce rapport sera enterré ou s'il trouvera une concrétisation...
L'essentiel
Inciter le secteur agroalimentaire à mettre moins de sel, moins de gras, moins de sucre et moins d'additifs dans ses produits et éduquer les enfants à bien manger : un rapport parlementaire veut s'âttaquer à la malbouffe et ses conséquences sur la santé.
EN FINIR AVEC LA MALBOUFFE
Chacun se souvient du film de Claude Zidi « L'aile ou la cuisse » où le patron d'un guide gastronomique, campé par Louis de Funès, embarquait son fils, joué par Coluche, dans l'usine du redoutable Tricatel, incarné à l'écran parle truculent Julien Guiomar.
Dans cette usine ultramoderne, le père et le fils voyaient alors se transformer des pâtes douteuses bien chimiques en dejolis poulets rôtis ou des poissons qu'on aurait dits péchés du jour mais qui étaient aussi artificiels que peu goûteux. Dans ces années 70, Zidi avait ainsi choisi la comédie, voire la satire, pour dénoncer le revers de la médaille de la nourriture industrielle en plein essor : la mal bouffe.
Un peu plus de vingt ans après ce film-culte, c'est en Aveyron, le 14 juillet 1998, que José Bovés en prenaità McDonald's en démontant le fast-food qui étatt en construction à Millau. Là aussi, le paysan du Larzac et ses amis de la Confédération paysanne s'en prenaient à la malbouffe, non pas seulement dans une bataille pour le goût des bons produits, mais aussi dans un combat de longue haleine contre les multinationales de l'agroalimentaire et la grande distribution qui épuisent éleveurs et producteurs, et dupent souvent le consommateur avec un marketing très étudié.
Le rapport parlementaire sur l'alimentation industrielle présenté hier à l'Assemblée nationale dénonce, au-delà du goût et de l'impact socio-économique, un 3e aspect essentiel de la malbouffe : ses conséquences sur notre santé, pour ne rien dire de la souffrance animale qui en est un 4e.
Ce n'est certes pas la première fois qu'on est alerté, notamment par les chercheurs et le milieu médical, sur la nocivité pour la santé de la présence de sel ou de sucre en trop grande quantité dans tel ou tel produit, décolorants, de conservateurs, de stabilisateurs, d'émulsifiants, etc. À telle enseigne que la semaine dernière, l'ONG Foodwatch a tiré la sonnette d'alarme sur l'ensemble des aliments «cachés» et d'origine animale que nous consommons dans les produits agroalimentaires industrialisés du quotidien.
Le rapport de la dernière commission d'enquête pas encore enterré présidée par Loïc Prud'homme, député La France insoumise de Gironde, bâti après 6 mois de travail et une quarantaine d'auditions, va cependant plus loin, car il aborde le problème dans sa globalité. Il fait, en effet, des propositions qui touchent à la fabrication des produits, à l'éducation des consommateurs, à la publicité,à la lutte contre les inégalités sociales ou encore à la recherche.
Cette approche globale, frontale presque, est peut-être à même de créer un électrochoc salutaire à un moment clé où les Français se soucient de plus en plus de savoirde quoi sont faits les produits qu'ils achètent. Le succès des applications décryptant les ingrédients des produits est d'ailleurs là pour démontrer cette volonté de transparence pour manger mieux.
Une volonté qui, incontestablement, en appelle désormais à une volonté égale et au courage des parlementaires et du gouvernement pourtraduire très concrètement dans la loi,face à des lobbys de l'agroalimentaire aussi puissants que réfractaires, des mesures contraignantes qui apparaissent plus que jamais nécessaires.
Hasard du calendrier, la veille de la présentation du rapport sur l'alimentation aux propositions chocs, le Sénat a rejeté mardi en nouvelle lecture le projet de loi agriculture et alimentation (Egaliml) sans même en discuter, une opération « coup de poing » pour dénoncer "le mépris" parle gouvernement du travail sénatorial, selon le rapporteur LR Michel Raison. Le texte, qui entend notamment rééquilibrer les relations commerciales au profit des agriculteurs, doit être définitivement adopté mardi prochain par l'Assemblée nationale qui a le dernier mot.
Les sénateurs ont voté la q uestion préalable, qui permet le rejet de la totalité du têxte, par 276 voix pour (LR, centristes, PS) et 49 contre (LREM, groupe du Rassemblement démocratique et social européen - RDSE - à majorité radicale). Le Groupe communiste, républicain citoyen et écologiste (CRCE) à majorité communiste s'est abstenu.
Le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert a « regretté » que le débat ne se poursuive pas, et réaffirmé l'attachement du gouvernement au bicamérisme.
La majorité sénatoriale a voulu « marquer le coup », a expliqué M. Raison, pourqui le projet de loi « n'aura aucun effet sur le revenu agricole » et « déséquilibrera encore la relation commerciale au détriment des agriculteurs », via le dispositif prévu defixation des prix.
Le texte avait été adopté en première lecture fin mai à l'Assemblée et début juillet au Sénat, à majorité de droite, dans une version modifiée.
Députés et sénateurs avaient échoué en commission mixte paritaire (CMP) à s'accordersur une version commune et le texte avait été adopté en nouvelle lecture à l'Assemblée le 15 septembre.
L'Assemblée « n'a repris presque aucun des apports substantiels du Sénat », a regretté le rapporteur de la commission des Affaires économiques, déplorant notamment que les députés n'aient pas accepté la création d'un fonds d'indemnisation des victimes professionnelles des produits sanitaires.
Cette nouvelle lecture l'Assemblée a confirmé la « volonté de non-dialogue », a affirmé la rappôrteure UC Anne-Catherine Loisier, pourqui le texte « aggrave les difficultés qu'il était censé corriger ». Glyphosate et « promesses trahies »
Cécile Cukierman (CRCE) a pointé un « rétropédalage » du gouvernement et des « promesses trahies », tandis que Franck Montaugé (PS) regrettait « une occasion manquée ».
Joël Labbé (RDSE) a dénoncé des « actes de renoncement inadmissibles », citant le refus d'inscrire dans la loi la sortie du glyphosate. Mais « on gagne toujours à débattre », a-t-il déploré. Noëlle Rauscent (LREM) a fustigé une posture déraisonnable » du Sénat, considérant le débat « instrumentalisé à des fins politiques ». « Un groupe de travail » sera mis en place à la commission des Affaires économiques pour « évaluer » les conséquences du projet de loi, a promis M. Raison.
Que va faire le gouvernement des propositions chocs préconisées par la commission d'enquête parlementaire ? Déjà très critiqué par les écologistes pour son abandon de certaines dispositions dans la loi Egalim, accusé par certains d'être suis l'influence des lobbys, le gouvernement pourrait être tenté de temporiser.
C'est en tout cas ce qu'il ressort de l'audition par la commission, la semaine dernière, du ministre de l'Agriculture, Stéphane Travert.
Celui-ci a plaidé en faveur de chartes de bonnes pratiques avec les industriels, plutôt que d'imposer des contraintes. « Je préfère privilégier cette promotion des accords collectifs, en utilisant le name and shame(« nommer et faire honte »), ou le name and famé (« nommer et rendre célèbre »), soit dénoncer ceux qui ne jouent pas le jeu ou au contraire faire connaître ceux qui ont de bonnes pratiques », a-t-il déclaré.
Une position qui ne rassurera pas tous ceux qui estimaient déjà que la loi Egalim avait été particulièrement allégée. « On nous a fait miroiter des choses, mais il n'y aura pas devrai changement », déplorait Nicolas Girod, secrétaire national de la Confédération paysanne.
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