L'avenir de notre alimentation est influencé par une multitude de facteurs, notamment les changements climatiques, la croissance démographique, les avancées technologiques, les préoccupations pour la santé et le bien-être animal, et les tendances culturelles et sociétales. Voici quelques-unes des tendances possibles que nous pourrions voir dans nos assiettes à l'avenir :
1. Aliments d'Origine Végétale : En raison de préoccupations environnementales et de santé, nous pourrions voir une augmentation de la consommation d'aliments d'origine végétale. Cela comprend non seulement plus de fruits et légumes, mais aussi des substituts de viande à base de plantes, des produits laitiers alternatifs, et peut-être même des œufs à base de plantes.
2. Nourritures Industrielles : Les avancées technologiques pourraient conduire à une augmentation de la production d'aliments industriels, y compris les aliments génétiquement modifiés et les aliments produits à l'aide de la technologie d'impression 3D. Cependant, il y aura probablement aussi une demande croissante pour une plus grande transparence et traçabilité de la chaîne d'approvisionnement alimentaire.
3. Insectes : Les insectes sont déjà consommés dans de nombreuses parties du monde et sont une source riche en protéines et en nutriments. Avec l'augmentation de la population mondiale et la nécessité de trouver des sources de protéines plus durables, nous pourrions voir une augmentation de la consommation d'insectes dans les régions où ils ne sont pas actuellement consommés.
4. Aliments Cultivés en Laboratoire : La viande cultivée en laboratoire, aussi connue sous le nom de viande de culture ou de viande cellulaire, pourrait devenir une alternative plus écologique et éthique à l'élevage traditionnel d'animaux pour la viande.
5. Alimentation Personalisée : Avec l'avancement de la génomique et d'autres technologies, nous pourrions voir une augmentation de l'alimentation personnalisée, où le régime alimentaire d'un individu est adapté à ses besoins génétiques, métaboliques et de santé spécifiques.
Il est important de noter que ces tendances dépendront de nombreux facteurs, y compris les avancées technologiques, les réglementations gouvernementales, les préférences des consommateurs, et les défis économiques et environnementaux. Il est donc difficile de prédire avec certitude ce qui se passera.
Oubliez les graines de chia et les baies de goji, les super aliments de demain seront les insectes, aux vertus nutritionnelles insoupçonnées ! Le ver de farine a par exemple, des teneurs en oméga 3 et en protéines comparables à celles du poisson. Depuis le 1er janvier 2018, ces petites bêtes sont considérées par l'Union européenne comme de «nouveaux aliments»
pour lesquels des autorisations de commercialisation peuvent être délivrées, ce qui devrait faciliter leur arrivée dans nos assiettes. Encore faut-il imaginer des formes plus ragoûtantes que le ver bouilli ou le scarabée croustillant ! «La farine d'insecte lèvera les barrières psychologiques», affirme David Giron, directeur de l'Institut de recherche sur labiologie de l'insecte. Cédric Auriol, président de l'entreprise toulousaine Micronutris, en fait le pari :
«Les insectes vont s'intégrer de manière invisible dans les produits de consommation courante, comme le soja aujourd'hui.» Sa société, qui élève et transforme des vers de farine et des grillons, propose notamment des pâtesenrichies en protéines à base de poudre de ver de farine. Autres bons points pour les insectes : leur production émet moins de gaz à effet de serre, nécessite moins de surface et consomme moins d'eau qu'un élevage de bétail. Le futur sera donc entomophage. Courage ! Plus de 2 milliards de gens sur terre mangent déjà des insectes, sans dégoût.
Il faut dire que nos recettes familiales en contiennent rarement. C'est plutôt grâce à la cuisine japonaise que 58% des Français mangent de la nori ou du wakamé au moins une fois par an. Mais la situation évolue, comme en témoigne le lancement fin 2017 du site Food'algues, qui propose cours de cuisine, conseils et recettes. «Il faut réussir à populariser les algues en les associant à des aliments appréciés des Français, tels les haricots de mer que l'on surnomme "spaghettis de mer"ou la dulse "bacon de mer"», illustre Philippe Potin, coordinateur du projet Idealg à la station biologique de Roscoff(29). D'autant qu'elles ne manquent pas d'atouts : elles sont riches en fibres, vitamines, antioxydants et surtout en protéines végétales dont manque notre alimentation. «L'avenir est dans les algues entières mais aussi dans leurs composés utilisés comme compléments alimentaires», ajoute l'expert Il semblerait en effet que la consommation d'algues soit bénéfique pour l'écosystème intestinal.
On commençait à croire que la viande artificielle jouait l'Arlésienne, mais, depuis 2017, plusieurs investisseurs majeurs dont Bill Gates financent la start-up Memphis Méats. Son objectif? Produire de la «viande propre», c'est-à-dire sans tuer d'animaux et en limitant l'impact écologique. Mais pour Jean-François Hocquette, chercheur à l'Inra, «ce n'est pas pour demain». En cause, des freins techniques,touchant notamment la mise au point d'un milieu de culture synthétique dans lequel les cellules souches de bœuf se divisent en cellules musculaires, autrement dit en viande. En outre, ce procédé ne sera pas forcément plus écologique que l'élevage. S'il utilisera moins de terres agricoles, les études se contredisent sur le plan de la consommation énergétique, du rejet des molécules de synthèse ou de l'émission de gaz à effet de serre.
L'être humain ne digère ni l'herbe ni le foin. Pourtant, ces plantes destinées aux ruminants pourraient un jour trouver une place dans notre assiette. Les agronomes travaillent en effet à une meilleure utilisation des protéines végétales. L'idée est d'extraire les éléments intéressants (protéines,fibres...) pour les incorporer dans des préparations alimentaires. Des essais sont menés sur l'herbe, l'enveloppe des céréales ou les tourteaux de graines oléagineuses, résidus de la production d'huile.
«Les recherches portent sur divers aspects, comme l'équilibre nutritionnel : comment combiner les protéines végétales pour obtenir l'ensemble des acides aminés essentiels à notre organisme », explique Denis Chereau, directeur général de l'Institut mutualisé pour les protéines végétales (Improve). « La dimension organoleptique est également essentielle : il faut concevoir des produits agréables à manger.» Illustration avec le Sauté Végétal, lancé en 2017 par le géant sucrier Végétal, lancé en 2017 par le géant sucrier français Tereos, pour la restauration collective. Composé de protéines de blé et de pois chiche, il a, aux dires des consommateurs, l'aspect de la volaille et la texture du ris de veau mais peu de goût.
5 à 9 % des Français accepteraient de manger régulièrement de la viande in vitro après avoir été informés de son mode de fabrication.
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