Un régime sans gluten n'est pas nécessairement "antitoxique". Il est conçu pour les personnes atteintes de la maladie cœliaque, une maladie auto-immune où le corps réagit négativement au gluten, une protéine présente dans le blé, l'orge et le seigle. Chez ces individus, le gluten peut endommager leur intestin grêle et entraîner une série de problèmes de santé. Le fait de suivre un régime sans gluten peut aider ces personnes à éviter les symptômes et à améliorer leur santé intestinale.
Pour les personnes sans maladie cœliaque ou sensibilité au gluten, il n'y a pas de preuve solide que l'élimination du gluten de l'alimentation soit bénéfique pour la santé ou "détoxifie" le corps. En fait, l'élimination du gluten peut conduire à une diminution de l'apport en fibres et en autres nutriments si les aliments sans gluten ne sont pas soigneusement sélectionnés. Comme toujours, il est préférable de discuter de tout changement majeur de régime avec un professionnel de la santé.
Les produits biologiques : origine, histoire, composition, usage, valeur diététique
Origine et histoire
L'agriculture biologique a émergé au 20e siècle en réponse à l'intensification de l'agriculture et à l'augmentation de l'utilisation des pesticides et des engrais chimiques. L'agriculture biologique vise à créer des systèmes alimentaires durables en travaillant avec la nature plutôt qu'en essayant de la dominer. Le mouvement biologique moderne a vraiment commencé à prendre de l'ampleur dans les années 1960 et 1970.
Composition
Les produits biologiques sont cultivés sans l'utilisation de pesticides synthétiques, d'engrais chimiques, d'organismes génétiquement modifiés (OGM) et d'antibiotiques ou d'hormones de croissance pour le bétail. Ils sont censés être plus naturels et plus proches de leur état original que les aliments non biologiques.
Usage diététique
Les produits biologiques peuvent être utilisés de la même manière que les produits non biologiques. Ils sont disponibles dans une variété de formes, y compris les fruits et légumes frais, les produits laitiers, la viande, les céréales et les aliments transformés.
Valeur diététique
Il existe un débat continu sur la question de savoir si les aliments biologiques sont plus nutritifs que les aliments non biologiques. Certaines études ont trouvé des niveaux légèrement plus élevés de certains nutriments dans certains aliments biologiques, tandis que d'autres n'ont trouvé aucune différence significative. Cependant, beaucoup de gens choisissent des aliments biologiques non seulement pour leurs avantages nutritionnels potentiels, mais aussi pour éviter l'exposition aux résidus de pesticides et pour soutenir les pratiques agricoles durables.
Encore mal cernée, la vogue du régime sans gluten a gagné la France et prête le flanc à tous les excès. Cette substance très répandue, présente notamment dans le pain ou les pâtes, mérite-t-elle vraiment autant d'opprobre ?
Issu du blé et de céréales voisines, le gluten figure au menu de l'humanité depuis le néolithique. Certes, une minorité de personnes souffrent d'intolérance au gluten Mais cela suffit-il à justifier l'essor du "sans gluten", qui, après avoir conquis les États-Unis, s'invite en fanfare à la table des Français, promu par des personnalités comme Victoria Beckham ou Novak Djokovic ? Selon une étude publiée par l'institut d'études économiques Xerfi France, la vente des produits sans gluten a bondi de 30 % en 2014 Pour ses zélateurs, le "sans gluten" équivaudrait à une véritable cure de jouvence Différentes études suggèrent que de nombreux maux (inconfort digestif, fatigue, maux de tête ..) seraient à mettre sur le compte d'une hypersensibilité aux protéines qu'il contient. Toutefois, cette assertion est loin de faire l'unanimité.
Composé de protéines végétales, le gluten renferme environ 75% des protéines de réserve du grain dans les céréales du genre Triticum (blé dur ou tendre, épeautre, kamut), mais aussi dans l'orge, le seigle ou le triticale (hybride de blé et de seigle). Ses protéines, les gliadines et les gluténines, forment une substance insoluble, élastique au contact de l'eau et rendent les farines panifiables. Les variétés modernes de blé ont été sélectionnées pour obtenir du gluten de meilleure valeur boulangère, plus facile à travailler. Il sert aussi de liant ou d'épaississant dans diverses préparations industrielles (sauces, plats préparés...), d'où l'hypothèse qu'un excès de gluten dans l'alimentation moderne aurait favorisé l'émergence de problèmes de santé. « Faux, estime le Pr Christophe Cellier, gastro-entérologue à l'hôpital européen Georges Pompidou. On mange moins de gluten aujourd'hui qu'en 1900 » Il n'est pas impossible que les modifications des variétés anciennes de céréales l'aient rendu moins digestible ou moins bien toléré par certains, mais cela n'a pas été formellement démontré.« Il n'existe aucun argument scientifique sur le rôle toxique du gluten chez les sujets sains, précise le Pr Cellier. En revanche, trois pathologies
peuvent être liées à sa consommation. La maladie cœliaque, une maladie digestive auto-immune, constitue la véritable intolérance au gluten. Elle ne doit être confondue ni avec l'allergie, très exceptionnelle, ni avec la sensibilité au gluten non cœliaque, encore mal connue. » En nette augmentation dans les pays occidentaux, sans doute en partie parce que le diagnostic s'est amélioré, la maladie cœliaque affecterait de 0,5 à 2 % de la population. En France, on avance le nombre de 150000 cœliaques, mais de 10 à 20 % des cas seraient diagnostiqués.
Quant à l'hypersensibilité au gluten, elle reste difficile à cerner. « On n'en connaît pas les mécanismes et on ne dispose pas d'outil diagnostique, d'où la difficulté des études épidémiologiques », explique le Pr Cellier. De 1 à 5 %, voire jusqu'à 30 ou 40 %, des habitants des pays occidentaux pourraient être touchés Mais ces études se basent sur une appréciation subjective de symptômes, souvent peu spécifiques et impossibles à corréler strictement au gluten, puisque ce n'est pas lui que l'on ajoute ou que l'on retranche de son assiette, mais le pain, les pâtes, etc..
L'implication du gluten dans la maladie cœliaque ne fait, en revanche, aucun doute. Il intervient dans le déclenchement d'une réaction dite auto-immune, le système immunitaire des malades produisant de façon anormale des anticorps attaquant leur paroi intestinale. La maladie peut se manifester à tout âge par des symptômes digestifs (diarrhées, douleurs abdominales, constipation ), un amaigrissement ou une dénutrition, ainsi que par des symptômes très variables (fatigue extrême, douleurs aux os ou aux articulations, migraines, troubles cutanés, neurologiques ou gynécologiques, dépression...). Elle peut aussi être associée à des maladies auto-immunes comme le diabète de type 1. « Parfois, l'absence de symptômes rend le diagnostic difficile », souligne le Pr Cellier. Pourtant, celui-ci est crucial, car il existe un risque de complications graves telles qu'une déminéralisation des os ou une tumeur maligne de l'intestin. En cas de suspicion, une simple prise de sang permet de rechercher différents anticorps produits au cours de la maladie. Si ce test est positif, une biopsie de l'intestin grêle devra être effectuée. Le diagnostic sera totalement confirmé si la suppression du gluten permet la disparition des symptômes et (ou) le retour à un état normal de la muqueuse intestinale en quelques mois Dans ce cas, le régime devra être observé à vie. Un suivi étroit est donc essentiel.
Très rare, l'allergie est, quant à elle, caractérisée par une réaction anormale de défense de l'organisme dans les minutes ou les heures qui suivent sa mise en contact avec le gluten. Chez l'enfant, il s'agit souvent d'une allergie alimentaire classique (troubles digestifs, urticaire, œdème...), tandis que, chez l'adulte, l'asthme et la rhinite sont plus courants. Souvent, des protéines du blé n'entrant pas dans la composition du gluten sont en cause. Un test d'allergie cutané ou sanguin permettra d'identifier le responsable. Là encore, la seule solution pour prévenir une réaction grave reste un régime d'exclusion totale.
Le concept de sensibilité au gluten non cœliaque n'est étudié que depuis quelques années. « Dans les quelques heures à quelques jours qui suivent son ingestion, les patients se plaignent de ne pas se sentir bien », explique le Pr Bruno Bonaz, qui mène des recherches sur les pathologies gastro-intestinales au CHU de Grenoble. « Ils présentent des signes digestifs (douleurs abdominales, ballonnements, troubles du transit) et extradigestifs, le plus souvent des maux de tête, de la fatiguet un engourdissement
ou des douleurs articulaires Sous régime sans gluten, ceux-ci se normalisent. »
Des études récentes, menées notamment en Italie, ont mis en évidence la production d'un anticorps particulier, l'IgG antigliadine, ainsi que la présence de marqueurs génétiques chez la moitié environ des hypersensibles. On relève aussi une augmentation du taux de globules blancs dans la muqueuse intestinale. Mais les mécanismes en jeu sont loin d'être élucidés. D'autres études ont observé un effet psychologique chez des hypersensibles consommant sans le savoir soit du gluten, soit un placebo. Si la sensibilité au gluten (non cœliaque) est de plus en plus reconnue, il reste probable que de nombreux auto diagnostics ne soient pas fondés.
De fait, la faible spécificité des symptômes conjuguée à l'incertitude scientifique constitue un terreau fertile pour la naissance d'une nouvelle peur alimentaire. "Je me sentais lourd, lent et fatigué", relate le tennisman Novak Djokovic dans son livre Service gagnant (éd.Robert Laffont, 2014). Pour quiconque ressentant de tels symptômes, le gluten peut constituer un parfait bouc émissaire. « L'arrêt du gluten revêt souvent une dimension de changement de vie », constate le sociologue de l'alimentation Claude Fischler. Pour les partisans du "sans gluten', nous serions génétiquement mieux adaptés à cette alimentation sans céréales modernes, plus proche de celle des chasseurs-cueilleurs. Un argument non étayé par des études cliniques.Le véritable danger réside dans la possibilité de passer à côté d'un diagnostic de maladie cœliaque. On considère en effet qu'environ 30 % des cas d'hypersensibilité seraient en réalité attribuables à une maladie cœliaque mal dépistée. Or, une fois le gluten supprimé, celle-ci n'est plus détectable et, faute de suivi, le régime est souvent moins rigoureux. Dès lors, la maladie peut continuer d'évoluer silencieusement, exposant au risque de complications. Un risque que l'on évitera en consultant un gastro-entérologue.
AVEC OU SANS GLUTEN ? La plupart des produits à base de céréales contiennent du gluten. Le pain en est l'une des principales sources. On en retrouve aussi dans des pommes dauphine, de la sauce soja ou du surimi. Certaines plantes n'en contiennent pas et peuvent être utilisées en substituts, comme le sarrasin ou le quinoa.
A SAVOIR : L'AVOINE, BONNE POUR TOUS ?
Le mot "sabot" (pour seigle, avoine, blé, orge, triticale) offre aux intolérants au gluten un moyen mémotechnique simple pour retenir la liste des céréales interdites. Mais pourquoi y avoir inclus l'avoine, alors qu'elle ne contient pas de gliadine toxique ? Pure, elle est consommable par plus de 95 % des patients souffrant de la maladie cœliaque. Toutefois, un contrôle médical s'impose, car certains peuvent présenter une réaction à l'avénine, une protéine de composition proche de celle des gliadines. Pour les autres, méfiance !
NE CÉDEZ PAS A L'EFFET DE MODE
Ne bannissez pas le gluten par effet de mode. Le pain ( de préférence artisanale et pas trop blanc) ou les céréales ont toute leur place dans une alimentation équilibrée. A ce jour, hormis pour les intolérants, il n'y a pas de bénéfice démontré du "sans gluten". Pas de régime sans gluten pour maigrir. En supprimant des aliments caloriques comme la pizza ou les pâtisseries, on peut certes maigrir, mais l'éviction du gluten n'y es pour rien Autant réduire les calories en conservant une alimentation diversifiée.
Si vous suspectez une intolérance, consultez un gastro-entérologue, qui peut vous prescrire une biopsie. Si une maladie coeliaque est diagnostiquée, vous serez accompagné dans la mise en place d'un régime, qui doit être suivi à vie.
Si vous n'êtes pas atteint, rien ne vous empêche de tester une alimentation sans gluten pour voir si les troubles s'estompent.
En cas de régime sans gluten, lisez bien les étiquettes, car il se cache dans de nombreux produits. Depuis 2009, le règlement européen réserve la mention "sans gluten" à ceux dont la teneur en gluten ne dépasse pas 20mg/kg. Fiez vous au logo " épi de blé barré dans un cercle" (110 marques et plus de 1 000 produits) .
MIEUX VAUT DIVERSIFIER SON ALIMENTATION QUE BANNIR LE GLUTEN !!
Ils se développent de plus en plus, répondant à l'inquiétude suscitée à juste titre par l'envahissement des résidus de produits chimiques dans notre organisme et leurs conséquences sur la santé. Comment bien les choisir ?
Un produit biologique est un produit ou une denrée alimentaire issus de l'agriculture biologique. Leur production est exempte de produits chimiques de synthèse (pesticides, herbicides, fongicides, engrais de synthèse...), mais elle n'est pas pour autant totalement exempte de produits chimiques. Ceux qui sont employés sont strictement réglementés tant par la loi française que par celles de la CE (Communauté européenne). Les agriculteurs biologiques appliquent les méthodes qui respectent l'équilibre des organismes vivants peuplant les sols, recyclent des matières organiques naturelles, s'appuient sur la rotation des cultures, tout cela dans le cadre d'un cahier des charges très strict.
La réglementation européenne s'applique uniquement aux produits d'origine végétale : végétaux non transformés (céréales, légumes, fruits) et produits transformés (pain, biscuits, confitures, plats cuisinés, conserves, etc.). La loi française élargit le champ de la production biologique, régissant tous les produits animaux : viandes, produits laitiers, œufs, qui échappent aux normes européennes. Le ministère de l'Agriculture contrôle étroitement tous les produits biologiques, naturels ou transformés, français ou importés par le biais de différents organismes (Ecocert, Qualité France, Ulase, Agrocert, Certipaq et Aclave habilités par ce ministère). Ils délivrent le label "Certifié AB agriculture biologique" lorsque le dossier de l'agriculteur est accepté. D'autres pays de la CE ont leur propre label.
Ce sont les bio à 95%. Le label "Certifié AB agriculture biologique" est attribué seulement aux produits transformés dont la teneur en ingrédients d'origine biologique est supérieure à 95%. Lorsqu'il s'agit d'un seul ingrédient (un fruit ou un légume), il est alors 100% bio. Les 5 % autorisés représentent des ingrédients qui manquent à la production biologique mais dont la liste diminue d'année en année. L'étiquette indique obligatoirement : "Agriculture biologique" ou "Produit de l'agriculture biologique" ou "x% des ingrédients d'origine agricole ont été obtenus selon les règles de la production biologique" et le nom de l'organisme certificateur (ex : Ecocert). La mention "Système de contrôle CEE" et le logo AB sont facultatifs.
La catégorie bio à 70 % et plus regroupe les produits qui contiennent entre 70 et 94 % d'ingrédients d'origine biologique. Le label AB ne leur est pas attribué. L'étiquette indique : "x% des ingrédients d'origine agricole ont été obtenus selon les règles de la production biologique", le nom de l'organisme certificateur et la.liste des ingrédients dans l'ordre décroissant avec la référence au mode de production biologique.
PAS EXEMPTS DÉ NITRATES
Les agriculteurs bio arrosent leurs cultures avec de l'eau... qui n'est pas toujours saine côté nitrates ! Lesquels sont très fortement soupçonnés d'être cancérigènes. Les associations de consommateurs s'élèvent régulièrement contre cette ambiguïté de "produits biologiques bons pour la santé".
Un goût meilleur?
Moins formatés, cultivés dans de meilleures conditions, légumes et fruits biologiques offrent plus de saveur quand ils sont bien frais. Mais, comme les autres, ils subissent les aléas de la commercialisation des marchés, des grandes surfaces et des supérettes "bio". Rares sont ceux qui vont directement du producteur au consommateur !
Mon conseil : Tous les produits bio sont plus chers que les autres. Donc soyez exigeant sur la qualité. Ne tolérez pas que sous le prétexte d'être bio, fruits et légumes ne doivent pas être frais. Quant aux produits transformés, rarement consommés en grandes quantités, on peut se poser la question de leur intérêt. Par exemple, le chocolat "bio" !
VALEUR NUTRITIONNELLE
En principe, les produits issus de l'agriculture biologique devraient avoir des teneurs en vitamines et sels minéraux un peu supérieurs. Mais l'on ne dispose pas actuellement de dosages permettant de faire la comparaison. Quant à ceux qui sont transformés, il n'y a pas de différence. Les produits biologiques gras exercent les mêmes ravages sur l'équilibre alimentaire que les autres.
À noter... Le marché des produits Bio s'est considérablement développé. Il existe nombre de magasins qui vendent exclusivement ces produits. Ce qui ne veut pas forcément dire qu'ils sont meilleurs.
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