La diversification alimentaire est une étape importante du développement du nourrisson. Elle désigne le processus par lequel différents aliments et textures sont introduits progressivement dans l'alimentation du bébé, en complément du lait maternel ou du lait infantile. Cette étape commence généralement vers l'âge de 4 à 6 mois, mais le moment exact peut varier en fonction de chaque enfant et des recommandations du professionnel de santé.
Voici quelques principes clés de la diversification alimentaire :
Commencez lentement : Au début, introduisez un nouvel aliment à la fois et attendez quelques jours avant d'introduire un autre. Cela permet de surveiller les signes d'intolérance ou d'allergie.
Variété d'aliments : Tentez d'introduire une variété d'aliments pour familiariser votre enfant avec différentes saveurs et textures. Cela inclut les fruits, les légumes, les céréales, les protéines et les aliments riches en fer.
Respectez l'appétit de l'enfant : Ne forcez pas votre enfant à manger s'il n'a plus faim. Cela aide à développer de bonnes habitudes alimentaires et à éviter la suralimentation.
Assurez la sécurité : Évitez les aliments qui présentent un risque d'étouffement. Au début, les aliments doivent être écrasés ou mixés. À mesure que l'enfant grandit et développe ses capacités à mâcher, vous pouvez progressivement introduire des aliments coupés en petits morceaux.
Alimentation familiale : Vers l'âge de 8 à 10 mois, votre bébé devrait être prêt à manger les mêmes aliments que le reste de la famille, en évitant les aliments trop salés ou sucrés. C'est également un bon moment pour commencer à introduire des repas réguliers et des collations.
Il est important de souligner que chaque enfant est différent et que le processus de diversification alimentaire peut varier.
Quand faut-il diversifier l'alimentation des bébés ? Les recommandations médicales ont beaucoup évolué en la matière. Aujourd'hui, les pédiatres conseillent de ne donner que du lait jusqu'à 4 mois révolus, puis de procéder très progressivement.
Jusqu'à la fin des années 1950, l'allaitement exclusif durait entre un et deux ans. Puis la tendance fut à une diversification précoce, parfois dès l'âge de 3 mois : dans les années 1980, des études ont montré que cette précocité pouvait avoir des effets négatifs sur la santé, notamment sur la fréquence des allergies et le surpoids des enfants. Aujourd'hui, de nouvelles règles ont été fixées, qui tiennent compte de la physiologie naturelle des jeunes enfants.
Les bases physiologiques :
Les pédiatres estiment que de nombreux cas de rhino-pharyngites non fébriles (sans fièvre) chez le nourrisson sont dus au contact des tissus avec les protéines des aliments.
Jusqu'à 4 mois révolus. Le lait doit rester l'aliment exclusif de l'enfant et il peut le rester encore beaucoup plus longtemps. L'ajout de farines est inutile et favorise une future obésité. À partir du 5e mois. Vous pouvez introduire très progressivement des fruits et des légumes. Évitez les fruits exotiques (kiwis, bananes, ananas, papayes...), qui sont très allergisants, ainsi que les légumes riches en fibres non digestibles, tels le poireau ou le navet. Vous pouvez ajouter de la farine de céréales sans gluten dans le biberon, mais en augmentant très progressivement sa concentration dans le lait deuxième âge.
Après 6 mois. Commencez à introduire des protéines animales. Proposez d'abord du jaune d'œuf, du poisson, du jambon ou de la viande maigre mixée, à raison d'une puis deux cuillerées à café midi et soir. Ne donnez pas de blanc d'oeuf, très allergisant, avant 8 mois révolus. Vous pouvez aussi remplacer un biberon de lait par un laitage de type yaourt, fromage blanc frais ou petit-suisse, complété par un biscuit quand les dents sont apparues.
À partir de 8 mois. Deux des quatre repas peuvent être composés d'un plat de 10 à 20 g de viande ou de poisson, d'un mélange de légumes verts et de pommes de terre ou de céréales (riz, semoule), d'un laitage frais et d'un fruit. L'apport de lait de suite doit être de 500 ml minimum par jour.
L'introduction de nouveaux aliments doit se faire en petite quantité, l'un après l'autre, pour surveiller les réactions de l'enfant. Une poussée d'eczéma, des vomissements, une rhinopharyngite sans fièvre, un érythème fessier, une constipation ou une diarrhée, un ballonnement abdominal sont autant de signes d'intolérance qu'il faut respecter, tout comme le refus de l'enfant. Retirez pour quelques semaines l'aliment concerné et faites une nouvelle tentative un peu plus tard, avec précaution.
La digestion des graisses n'est complète que vers l'âge de 3 ans, du fait de la faible sécrétion des enzymes nécessaires et des sels biliaires. Ne donnez aucun aliment frit (viande, pomme de terre), n'ajoutez pas de beurre ou d'huile avant l'âge de 2 ans.
La diversification doit être encore plus tardive chez un enfant allergique (qui souffre d'eczéma, d'asthme ou de toux nocturne, qui présente des rhino-pharyngites à répétition) : pas de légumes et de fruits avant 6 mois, pas de protéines étrangères au lait avant 1 an.
Mon conseil : Faites découvrir à votre enfant le goût des vrais et bons aliments dès son plus jeune âge : vous imprimerez dans son cerveau des valeurs qu'il gardera toute sa vie. N'ajoutez ni sucre ni sel inutiles.
Laits, farines, petits pots, tous ces "aliments diététiques de l'enfance" sont strictement contrôlés par la législation européenne. Exploration de cet important marché.
Légalement, ils regroupent tous les produits industriels que peuvent consommer les enfants, depuis leur naissance jusqu'à l'âge de 3 ans. La première réglementation française fut publiée le 1er juillet 1976. Depuis, elle n'a cessé d'être améliorée. Au cours de la dernière décennie, les aliments de l'enfance ont fait l'objet d'une harmonisation européenne, donnant lieu à la publication de 24 textes spécifiques ou généraux visant à garantir que la composition de ces aliments soit bien adaptée aux besoins nutritionnels des nourrissons et enfants en bas âge, tout en répondant aux normes de sécurité.
Ce sont les "préparations pour nourrissons". Ils apportent au bébé entre 0 et 4 à 6 mois les éléments indispensables à son développement lorsque la maman ne peut ou ne souhaite pas l'allaiter. Leur composition est élaborée pour être la plus proche possible de celle du lait maternel. Protéines, lipides (et acides gras essentiels), glucides sont codifiés, de même que les minéraux. Ils sont enrichis en fer et en vitamines dans des proportions très précises. Il existe également des produits spéciaux pour les bébés ayant des besoins spécifiques : lait hypoallergénique, permettant la réduction du risque allergique ; acidifié, pour les nourrissons présentant des troubles digestifs fonctionnels; aliments de régime pour nourrisson de faible poids de naissance; laits anti-régurgitation (AR) pour les nourrissons souffrant de régurgitation ; laits de réalimentation pour les enfants diarrhéiques.
De 4 à 6 mois à 1 an
1 a 3 ans
Mon conseil : Tous ces produits pour l'enfance sont très sûrs. Les laits et les céréales mis au point en fonction des différents âges sont vraiment indispensables. Quant aux petits pots et plats préparés, ils sont un bon moyen de dépannage.
L'étiquetage : Les règles concernant toutes les informations devant figurer sur les emballages des aliments de l'enfance sont aussi strictement encadrées par la législation européenne. L'information doit aussi être éducative.
SECURITE
La législation interdit l'emploi d'édulcorant et de colorants, limite l'enrichissement en vitamines, minéraux et aussi additifs, impose des normes sur les résidus de pesticides et sur les matériaux de contacts (les emballages). Aux règlements propres aux aliments de l'enfance s'ajoutent les règles générales des aliments destinés à l'ensemble de la population et celles qui sont applicables à la production agricole.
À noter... Les professionnels des aliments de l'enfance et de la diététique sont regroupés au sein du Syndicat Français des Aliments de l'Enfance et de la Diététique (SFAED).
L'obésité touche plus de 2 enfants sur 10 en France. Or plus de trois enfants obèses sur quatre le restent à l'âge adulte. Outre d'éventuelles relations difficiles avec les autres, c'est la santé de leur vie future qui est en cause. Il existe pourtant des moyens simples pour prévenir ce problème.
Surveiller le poids de l'enfant chez le médecin, à chaque bilan obligatoire de santé comme à l'occasion d'autres consultations, permet de tracer des courbes et de détecter un poids excessif par rapport à la taille. Contrairement à ce qui se dit, un gros bébé n'est pas un beau bébé, c'est un bébé en danger.
Chez le nourrisson
Les quantités de lait prescrites par le médecin sont toujours ajustées à son poids : il est inutile d'augmenter la dose, même un peu, sous prétexte que bébé finit tous ses biberons jusqu'à la dernière goutte. S'il a soif entre deux tétées, donnez-lui de l'eau pure : ajouter un peu de sirop ou de jus de fruits apporte des calories inutiles qu'il devra stocker sous forme de graisse.
Un bébé qui pleure n'a pas forcément faim. Le calmer avec une tétine, ou pire avec un petit gâteau, induit précocement chez lui un réflexe qui le poursuivra toute sa vie : manger (ou plus tard fumer une cigarette) pour apaiser une anxiété, un besoin affectif ou physique. La diversification doit être lente, progressive et équilibrée. On ne remplace pas rapidement le lait par des protéines animales, on introduit peu à peu des légumes, puis des céréales en supplément du lait, selon le programme fixé parle pédiatre.
L'excès de protéines est aussi une des causes majeures de l'obésite du nourrisson.
Chez le petit enfant
Lutter contre l'obésité, c'est d'abord lutter contre les mauvaises habitudes. Les plus fréquentes sont :
Même la collation servie le matin à l'école maternelle est remise en question car elle est superflue chez les enfants qui prennent un petit déjeuner.
Chez l'enfant
On retrouve les mêmes erreurs, accentuées par l'autonomie croissante de l'enfant. Il vous faudra lutter contre :
N'achetez pas de boissons ou de produits à éviter, en pensant que vous pourrez en maîtriser la consommation : ce que vous achetez est fait pour être mangé ou bu, et l'enfant ne résistera pas à la tentation.
Apprendre à un enfant à bouger, c'est d'abord lui donner l'exemple.
Parmi les activités de base, privilégiez :
Si l'enfant est déjà en surpoids, une activité sportive est encore plus nécessaire. Faites-lui pratiquer un sport dont il a envie et de préférence pour lequel son surpoids est un avantage : judo et sports de combat (catégories de poids), rugby aux postes
d'avant par exemple.
A TABLE
L'éducation, c'est aussi apprendre à un enfant à manger lentement, à bien mâcher ses aliments, à patienter entre deux plats. Deux petites astuces peuvent vous aider : demandez-lui de boire un verre d'eau avant le repas, puis de poser systématiquement sa fourchette entre deux bouchées. Ne le pressez pas de terminer son assiette sous prétexte que vous êtes pressés : le repas doit toujours être un vrai moment de détente.
À noter... L'expérience de la ville de Fleurbalx-Laventie dans le Nord montre que la prévention de l'obésité infantile est efficace quand tous les acteurs s'y engagent : parents, enseignants, éducateurs sportifs ou de loisirs, l'obésité n'est pas une fatalité.
Mon conseil : Un enfant peut aussi se mettre à trop manger parce qu'il est « mal dans sa tête ». Pensez-y et si vous ne réussissez pas à trouver seule la solution à son problème, n'hésitez pas à vous faire aider par un psychologue.
Le poids d'un garçon double entre le début et la fin de sa puberté. D'où des besoins alimentaires très importants, qui ne sont pas toujours faciles à satisfaire. D'autant plus qu'il veut s'affirmer et échapper aux traditions familiales et alimentaires.
Pendant cette période, les besoins énergétiques quotidiens des garçons évoluent entre 2600 et 3000 calories. Ils peuvent même aller jusqu'à 3500 calories quand l'adolescent fait du sport. Cela explique que les garçons soient si souvent affamés, qu'une baguette entière ne leur fasse pas peur et qu'ils aiment autant les pâtes et les frites ! Les glucides et les lipides leur fournissent cette énergie dont ils ont tant besoin. N'hésitez pas à mettre spaghettis, purée, gratin de pommes de terre à leur menu. Achetez beaucoup de pain de façon qu'ils en aient toujours pour le petit déjeuner et le goûter. Mais surveillez quand même (si vous le pouvez !) les grignotages de produits sucrés ou salés : ce sont surtout eux qui font grossir. Quant aux boissons sucrées, éliminez-les du réfrigérateur : elles déséquilibrent vraiment trop l'alimentation.
L'augmentation du poids 97 % des enfants se situent sous la courbe haute et 3 % sous celle du bas. Les limites supérieures et inférieures rassemblent 94 % des enfants de 10 à 18 ans. Les besoins en protéines. Plus encore que chez les filles, la croissance se traduit par une augmentation de la masse musculaire et osseuse. D'où un besoin accru de protéines : 90 g par jour, dont au moins un quart doit provenir de sources animales (y compris les laitages). À chaque repas, vous devez lui proposer de la viande, du poisson ou des œufs, ainsi que des produits laitiers.
L'alimentation d'un adolescent, quand elle est équilibrée, couvre normalement ses besoins en minéraux. Néanmoins, les points critiques peuvent être le calcium et le fer. Une ration quotidienne de 1 200 à 1 500 mg de calcium est nécessaire pour fabriquer de bons os. Seule une importante consommation de produits laitiers peut garantir ce quota. Remplissez le réfrigérateur de lait demi-écrémé, de yaourts à boire, de fromages frais et de fromages fermentés : ceux à pâte cuite sont les plus riches en calcium (800 mg en moyenne pour 100 g). Préparez-lui des desserts à base de lait : riz et semoule, par exemple, qui fournissent en même temps des glucides. Généralement, les garçons apprécient la viande rouge, riche en fer. Cela leur permet de satisfaire leur besoin en cet oligoélément (12 à 18 mg par jour).
Comme pour les minéraux, aucun supplément vitaminique n'est nécessaire lorsque l'alimentation est suffisante et diversifiée. L'adolescent doit toutefois recevoir suffisamment de vitamine C (les besoins sont de 100 mg par jour) : préférez le jus d'orange frais (30 à 50 mg de vitamine C pour 10 cl) aux sodas, qui en sont dépourvus. Les garçons ne sont pas vraiment amateurs de légumes : préparez des gratins pleins de fromage. Vous ferez coup double : légumes (vitamines et minéraux) + lait et fromage (calcium). Laissez une coupe de fruits à leur portée : mieux vaut qu'ils grignotent cela plutôt que des chips.
Votre enfant grandit !Mon conseil : Les ados qui font du sport régulièrement risquent moins de grossir. Si le vôtre préfère la télévision, vous devez le convaincre de la beauté d'un corps musclé. Et trouver avec lui un club qui lui convient.
ADAPTEZ L'INTENDANCE !
Un adolescent cumule travail scolaire, activités sportives ou culturelles, ordinateur et/ou télévision. Il est assez normal qu'il veuille manger vite et à son heure. Essayez d'avoir toujours un repas prêt (équilibré, pas une pizza !) qu'il pourra facilement se réchauffer tout seul.
À noter... On compte aujourd'hui quatre fois plus de jeunes obèses qu'il y a vingt ans. Alimentation déséquilibrée et déstructurée, grignotage (produits gras et sucrés) et sédentarité (télévision, ordinateur) en sont les grands responsables.
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