Il semble que certains fabricants utilisent des termes qui peuvent prêter à confusion ou qui embellissent les produits pour les rendre plus attrayants pour les consommateurs. Voici ce que vous devriez savoir pour éviter d'être induit en erreur :
Exemple : Noix de Saint-Jacques vs Pétoncles
Exemple : "Naturel", "artisanal"
Les fabricants ajoutent souvent une variété d'additifs et de conservateurs pour améliorer la durée de vie et l'apparence des produits.
Les étiquettes des produits alimentaires contiennent souvent des informations nutritionnelles qui peuvent vous aider à comprendre la teneur en calories, en gras, en sucre, etc. des produits.
Pour éviter d'être induit en erreur par les étiquettes des produits alimentaires, il est important d'être un consommateur averti et de savoir comment lire et interpréter les informations fournies sur les étiquettes. Il s'agit notamment de comprendre les noms des produits, les termes utilisés pour décrire les produits, les additifs et conservateurs utilisés, et les informations nutritionnelles fournies
Ce ne sont ni des truffes, ni des pousses de soja, ni des steak hachés... Mais, profitant de notre manque de vigilance, les fabricants entretiennent la confusion, souvent pour mieux nous séduire. Voici ce qu'il faut savoir pour ne pas tomber dans le panneau.
Savez-vous que les préparations à base de noix de saint-jacques renferment en réalité des pétoncles ?
Ou que les tomates cœur-de-bœuf n'en sont pas toujours ? Entre la mise en avant de mentions valorisantes sur l'emballage et les indications écrites en petits caractères les apparences peuvent être trompeuses. Elles ont pourtant leur importance ! Apprendre à décoder les étiquettes permet de choisir ce que l'on trouvera dans son assiette.
Un crime de lèse-majesté ! Pour se conformer à une directive européenne, la France autorise, depuis 2003, l'incorporation de matières grasses végétales dans les chocolats. Comme le rappelle la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.
Plus précisément les fabricants ont la possibilité d'ajouter au beurre de cacao, à hauteur de 5 %, 6 types de matières grasses : illipé (arbre d'Asie du Sud-Est), huile de palme, sal (Inde), karité (Afrique de l'Ouest), kokum gurgi (Inde) et noyaux de mangue.
S'ils n'ont pas l'obligation de préciser le type de la graisse utilisée, ils doivent mentionner sa présence. Associée à l'huile de palme, on trouve aussi de l'huile de coprah. Selon les confiseurs anglo-saxons, cet ajout améliorerait la tenue du chocolat dans le temps et le mariage des textures et des saveurs.
Lintérêt est également financier, ces matières grasses coûtant jusqu'à 3 fois moins cher que le beurre de cacao.
En France, les fabricants et les distributeurs restent attachés aux produits sans matières grasses végétales, en particulier les grandes marques (Lindt, Nestlé). Les matières grasses végétales semblent être davantage l'apanage des marques de distributeur et des produits d'entrée de gamme.
Mais on en trouve aussi dans le chocolat fourré à la truffe fantaisie de Côte d'Or.
Vendues en vrac ou en barquette, ces graines germées, blanches et croquantes portent sou vent la mention « pousses de soja ». Il s'agit en réalité de haricot mungo, une plante originaire de l'Inde.
D'un goût très peu prononcé, les mungos sont prisés dans la cuisine asiatique, en soupe ou en salade, et entrent dans la confection des vermicelles. Or, comme le déplore la DGCCRF « cette désignation inexacte est susceptible d'induire le consommateur en erreur.
Il s'agit de deux espèces distinctes possédant des qualités nutritionnelles et des modes de consommation différents. Pour lever l'ambiguïté, ce produit prendra obligatoirement, à partir du 1er juillet 2016, la mention unique « germes de haricot mungo », sans aucune référence au soja, afin d'éviter toute confusion avec les graines du soja jaune.
Ces dernières contiennent en effet des composés toxiques qui pourraient entraîner de graves risques pour la santé, et ne doivent jamais être consommées crues. Elles sont transformées en huile de soja, en aliments non fermentés, comme le lait de soja ou le tofu, ou en aliments fermentés, comme la sauce soja.
Du point de vue nutritionnel, les pousses de soja et les germes de mungo sont éga lement différents. Avec 44 kilos calories pour 100 grammes d'aliments (kcal/100 g), les germes de mungo sont très peu caloriques.
Ils apportent en outre des vitamines et des sels minéraux (calcium, fer, magnésium). Le principal atout du soja jaune, bien connu des végétariens, est sa richesse en protéines. Ses graines en contiennent de 35 à 40 %. Ce pourcentage est toutefois réduit une fois les graines transformées : le tofu contient ainsi 10 % de protéines pour une valeur énergétique de 130 kcal/100 g.
Pratiques et rapides à cuisiner, les steaks hachés représentent 28 % de la consommation de bœuf dans l'Hexagone. Mais derrière les apparences se cachent différentes compositions. Le steak haché est composé à 100 % de muscles issus des parties antérieures de l'animal, comme le collier, le jumeau et le plat de côtes.
Ce sont les plus riches en protéines : un steak de 100 grammes à 5 % de matières grasses en renferme en général 21 grammes, un peu moins pour les steaks à 15 %. La viande contient également des tissus conjonctifs (le collagène, qui entoure les muscles).
Ils n'ont aucune valeur énergétique. C'est pourquoi le rapport collagène/ protéines figurant sur l'emballage est une information essentielle : plus il est élevé, plus le steak contient de déchets. Dans les steaks à 5 % de matières grasses, ce rapport est inférieur à 12 %. De leur côté, les burgers ou les préparations de viande sont des mélanges contenant de 50 à 100 % de viande.
C'est le cas de L'Extra Moelleux de Charal, qui contient 80% de muscles et 20% de protéines de soja et d'arômes. « L'utilisation de protéines végétales permet de garantir un produit toujours moelleux, même bien cuit », nous explique la marque. Mais c'est aussi parce que ces ajouts coûtent moins cher que la viande... Et la liste des ingrédients peut s'allonger selon les burgers !
Outre 75 % de viande et des protéines de pois réhydratées, l'Ultra-Savoureux de Socopa ajoute de la betterave rouge pour garantir la couleur. Le Spécial à l'oignon de Charal descend à 51 % de viande, l'autre moitié étant composée de soja, chapelure, betterave...
Pour une meilleure qualité nutritive, mieux vaut opter pour la liste d'ingrédients la plus courte. Quitte à ajouter des oignons lors de la cuisson.
Avec leur forme irrégulière et côtelée, ces tomates jouent à fond la carte des légumes oubliés. Problème : elles n'ont de "cœur-de-bœuf" que le nom ! Ce sont des variétés hybrides, développées au début des années 2000 pour séduire les consommateurs, des tomates sans goût.
Une substitution d'autant plus aisée que le nom de cette tomate originaire d'Italie (cuor di bue) n'a pas été déposé en France.
De fait, 90 % des tomates vendues sous cette appellation sont des ersatz. Les enseignes entretiennent la confusion avec des mentions comme « tomate groupe cœur-de- bœuf » ou « tomate type cœur-de-bœuf ».
La véritable cœur-de-bœuf est en forme de... cœur ! Avec une pointe vers le bas et un collet légèrement vert, même à maturité. Sa chair est pleine et savoureuse. À l'inverse, les hybrides sont en forme d'aumônière, avec la pointe vers le haut.
Conçue pour résister au transport et à la mise au froid, leur peau est plus épaisse, plus lisse et brillante. La chair est segmentée, avec davantage de vides et de graines.
Quand I'originale est douce et sucrée, l'imitation est farineuse et plus fade. « Le souci est l'amalgame que peut faire le consommateur » regrette Alexandre Besseas, de la Ferme fruitière de la Hautière, à La Chapelle-sur-Erdre (44), qui produit des cœur-de-bœuf pour la vente directe et une hybride pour la grande distribution. « S'il achète une hybride pensant goûter une cœur-de-bœuf, il sera déçu et n'y reviendra pas. » D'autant plus qu'elles sont vendues jusqu'à 4 € le kilo !
Composé d'une noix et d'un corail orangé, ce mollusque est un mets de choix des repas de fête. Mais attention : une saint-jacques peut en cacher une autre ! Sous la pression de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) la réglementation française a autorisé, depuis 1996, l'appellation « coquille Saint-Jacques » pour tous les coquillages de la famille des pectinidés.
Or, cette famille est très large, allant de la véritable saint-jacques du littoral atlantique à bon nombre de pétoncles originaires d'Amérique du Sud et dAsie.
Tandis que la saint-jacques a une noix fondante et une fine saveur iodée, les pétoncles sont en général plus petits, ont un goût moins prononcé et une consistance plus caoutchouteuse. Avec un prix de 2 à 3 fois moins élevé que celui de la saint-jacques, les pétoncles représentent plus de 90 % des produits préparés et surgelés.
Et les fabricants n'hésitent pas à entretenir la confusion, avec de jolies photos accompa gnées de la mention « coquille ou noix de saint-jacques ». Pour savoir à quel saint se vouer, mieux vaut lire attentivement les étiquettes et réviser ses cours de biologie !
Selon les arrivages, Tipiak, qui promet « 2 coquilles Saint-Jacques à la bretonne », vend des Zygo-chlamys patagonica d'Argentine, Argopecten purpuratus du Pérou, Chlamys nobilis du Vietnam...
Certains fabricants vont jusqu'à les replacer dans une vraie coquille pour renforcer l'impression d'authenticité ! Pour trouver de véritables noix de saint-jacques, il faut pister l'appellation Pecten maximus, son nom scientifique. On en trouve chez Reflets de France ou Capitaine Cook (de 15 à 18 € le sachet de 300 grammes).
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