Pour profiter totalement des atouts des fruits et des légumes, voire les multiplier, il faut préserver les trésors qu'ils contiennent et favoriser leur assimilation par l'organisme. Et, tout comme le vélo, cela s'apprend !
Consommer des fruits et des légumes au quotidien est utile, à condition de pouvoir assimiler leurs nutriments bénéfiques. Car il y a des règles à appliquer pour optimiser la biodisponibilité (la fraction du nutriment effectivement absorbée par l'organisme) de ce que l'on mange.
Par exemple, un trait de citron sur une salade d'épinards améliorera l'absorption du fer qu'ils renferment. Il faut aussi savoir préserver les composants utiles. La chaleur est néfaste à la vitamine C, mais pas au bêtacarotène (provitamine A), surtout lors d'une cuisson à l'huile.
Les constituants des végétaux restent actifs après la cueillette, parfois durant une longue période. Ces derniers continuent d'évoluer chimiquement et, dans certains cas, favorablement. Connaître les mécanismes en jeu dans ces métamorphoses du vivant contribue à mieux profiter des fruits et des légumes.
Il est conseillé de consommer certains légumes rapidement après leur ramassage, tels les brocolis, qui perdent très vite leurs glucosinolates (composés soufrés très protecteurs) et leur vitamine C. Comme le froid ralentit leur perte, préférez en grande surface les légumes conservés en vitrines réfrigérées. De même, les sucres complexes présents dans les asperges disparaissent rapidement après la cueillette.
Les pommes, elles, gagnent à attendre d'être dégustées. Stockées au froid plusieurs mois, puis conservées à température ambiante, elles voient leur taux de polyphénols et d'antioxydants augmenter.
Idem pour les courges : patienter 2 mois après leur ramassage accroît leur teneur en sucres, ce qui favorise la produc tion de carotène. Quant aux pommes de terre, elles ont tout à gagner d'un séjour en chambre réfrigérée. Le stress subi provoque le développement de composés protecteurs.
Et, selon des études recensées par l'ethnobotaniste James Wong, les betteraves cuites conditionnées sous vide se révèlent plus riches en bétalaïne (un protecteur cardiaque) que celles qui sont cuites à la maison.
Les pousses d'épinard et les jeunes carottes renferment plus de polyphénols que leur version adulte. En revanche, les légumes feuilles de la famille des brassicacées (ex-crucifères : chou kale...) développent leurs nutriments tout au long de leur croissance. Pareillement, plus les asperges poussent, plus elles produisent de rutine, un flavonoïde antioxydant, anti-inflammatoire et vasoprotecteur (les câpres en sont les plus riches), dont on tire profit à condition de les déguster crues.
Privilégiez les fines et longues asperges vertes, assez tendres pour être incorporées émincées dans une salade. Les champignons de couche voient aussi leur taux de nutriments bénéfiques croître en grandis sant. Leur teneur en chitine, un glucide impliqué dans les mécanismes de l'immunité, augmente avec leur taille.
Présente notamment chez les insectes et les crustacés, cette substance, ne se rencontre chez les végétaux que dans les lichens et les champignons.
Quant à l'ail, il est préférable de patienter jusqu'à sa vieillesse.
Quand les gousses commencent à germer leur taux d'antioxydants grimpe en flèche. C'est d'ailleurs un extrait d'ail vieilli qui a été testé - avec succès - pour dimi nuer le risque de maladies cardio-vasculaires.
Originaires d'Asie, la banane et la mangue sont cultivées depuis des millénaires en zones chaudes. Tomates et ananas sont d'abord apparus en Amérique du Sud. Les végétaux originaires des zones tropicales n'aiment pas le froid en général. Pour que leurs antioxydants protecteurs continuent à croître après leur récolte, mieux vaut les garder à température ambiante.
En continuant la tomate va produire 3 fois plus de lycopène à l'air libre qu'à une température inférieure à 10 °C.
Évitez d'acheter celles qui sont conservées dans des armoires réfrigérées.
Les fraises et autres petits fruits rouges gagnent en parfums et en phytonutriments en restant à I'air libre. Le raisin récupère en quelques jours une partie de ses anthocyanes (pigments colorés) s'il reste à température ambiante après avoir été sorti des entrepôts frigorifiques.
Les oranges sanguines profitent de quelques jours à 4 °C : leur production d'anthocyanes explose. Placées plusieurs heures au froid, les pommes de terre cuites tirent avantage des basses températures en subissant une métamorphose chimique.
Les amidons cristallisent et se transforment en amidons résistants, des glucides complexes que l'organisme ne digère pas, mais qui servent de nourriture aux "bonnes" bactéries présentes dans le système digestif.
C'est aussi valable pour l'amidon des pâtes ou du riz. Comme cette transformation est irréversible, un plat de pommes de terre, de pâtes ou de riz réchauffé apportera le bénéfice des amidons résistants.
Coupées ou déchirées, les feuilles de salade se protègent de l'agression subie. Non en criant mais en augmentant leur fabrication d'antioxydants. À condition de la consommer assez rapidement, on gagne à préparer sa salade en coupant ou déchiquetant grossièrement ses feuilles avant de les garder une nuit au froid, selon une étude de l'université de Pise, en Italie. Hacher finement les brassicacées (par exemple, jusqu'à 2 heures avant la consommation d'une salade de chou) favorise la métamorphose de leurs glucosinolates en isothiocyanates précieux. D'où l'intérêt, par ailleurs, d'une mastication prolongée, qui agit comme un déchiquetage.
Épices : Les épices non seulement ajoutent de la saveur aux plats, mais elles ont aussi des propriétés santé bénéfiques. Par exemple, le curcuma contient de la curcumine, un antioxydant puissant. Pour maximiser leur saveur et leurs bienfaits, conservez les épices dans un endroit frais, sec et sombre, et si possible, achetez-les entières et broyez-les vous-même. De plus, certaines épices libèrent plus de saveurs lorsqu'elles sont légèrement grillées à sec ou chauffées dans un peu d'huile avant d'être utilisées.
Lycopène : Le lycopène est un antioxydant que l'on trouve principalement dans les tomates. Il a été associé à la prévention de certaines maladies chroniques, dont les maladies cardiovasculaires et certains cancers. Le lycopène est plus facilement absorbé par l'organisme lorsque les tomates sont cuites et consommées avec un peu de matière grasse. Donc, n'hésitez pas à ajouter un peu d'huile d'olive à votre sauce tomate.
Antioxydants : Les antioxydants aident à protéger le corps contre les dommages causés par les radicaux libres. On les trouve dans une variété d'aliments, notamment les fruits, les légumes, les noix, les graines, le chocolat noir, et le thé vert. Pour maximiser leur absorption, essayez de consommer une grande variété d'aliments riches en antioxydants et combinez-les avec des sources de graisses saines, car certains antioxydants sont liposolubles.
Équipement de qualité : Investir dans un équipement de cuisine de qualité peut également améliorer la qualité de vos plats. Par exemple, des couteaux bien affûtés vous permettront de couper vos aliments plus précisément, et des casseroles et poêles de bonne qualité peuvent améliorer la cuisson de vos aliments.
Formation et apprentissage : Enfin, n'oubliez pas que la pratique et l'éducation sont essentielles pour améliorer vos compétences culinaires. Participer à des cours de cuisine, lire des livres de cuisine, regarder des vidéos de cuisine en ligne, ou même simplement expérimenter avec différentes recettes et techniques peut grandement améliorer la qualité de vos plats.
La biodisponibilité du lycopène, le pigment rouge des tomates, s'accroît avec la chaleur, qui facilite sa libération : une demi-heure d'ébullition double la quantité assimilable. Le concentré de tomates obtenu non seulement après cuisson, mais aussi évaporation de l'eau, en renferme beaucoup à volume égal, 16 fois plus qu'une tomate fraîche.
Les légumes à feuilles vertes foncent à la cuisson, pas n'importe laquelle, même si elle ne dure que 3 minutes, ce qui signifie qu'elle booste leurs pigments antioxydants. Le procédé est similaire pour les baies, dont les pigments colorés sont libérés.
Pour l'ail, l'oignon (des liliacées) et la famille des brassicacées, la cuisson renforce certains de leurs nutriments, mais en annihile d'autres. La solution est d'associer cru et cuit dans une préparation. Si l'on prend les oignons, la chaleur de la cuisson stimule la production de quercétine (un polyphénol qui abaisse le "mauvais" cholestérol) jusqu'à 50 %, en la rendant par ailleurs plus assimilable.
Mais ils perdent leurs alliinases, précieux composés soufrés aux propriétés anticoagulantes, qui ne résistent pas aux hautes températures. Or, selon certains chercheurs, l'ajout d'un peu d'oignon cru à de l'oignon cuit déclenche, après quelques minutes, la production de composés soufrés. Le même mécanisme joue pour les alliinases de l'ail et aussi pour celles du poireau, qui fait partie de la même famille.
Dans le cas des brassicacées (anciennement appelées crucifères), ce sont leurs glucosinolates, sensibles à la chaleur qui sont protégés par l'ajout d'une portion de végétal cru. Il est donc indiqué de relever des brocolis cuits avec de la roquette crue (hachée) ou des graines de moutarde, tous appartenant à la famille des brassicacées.
Les vitamines, minéraux et phytonutriments présents dans les végétaux sont plus ou moins bien assimilables selon les modes de cuisson utilisés. Ainsi, la vapeur, la poêle ou le micro ondes préservent mieux les légumes verts à feuilles que l'eau bouillante. Même constat pour les brassicacées, qui quintupleraient ainsi leur apport en vitamine A. Une cuisson rapide donne le temps aux cellules végétales de s'ouvrir et de libérer plus de principes actifs.
Selon la revue Food Chemistry, citée par James Wong, c'est avec le micro-ondes que les pommes de terre s'en sortent le mieux, à condition de garder leur peau. L'eau bouillante arrive en deuxième position.
Quant au lycopène de la tomate, comme le carotène des carottes ou des courges, il encore plus biodisponible après cuisson en présence d'un corps gras, car il s'agit d'une molécule liposoluble. Les chercheurs en nutrition ont testé les diverses façons d'apprêter le poivron rouge, particulièrement riche en antioxydants. Si la cuisson double sa teneur en polyphénols, c'est grillé ou au four qu'il concentre le mieux ses phytonutriments et son parfum.
Assaisonner la salade est bon pour le goût, mais aussi pour la santé. Lhuile, surtout si elle est mono-insaturée (comme celle d'olive), facilite l'assimilation des carotènes, et un filet de citron, riche en vitamine C, améliore la métabolisation du fer. Lavocat et les noix renferment également des acides gras mono-insaturés.
Si les épices et les aromates contribuent à augmenter le taux d'antioxydants dans l'alimentation, ils jouent aussi un rôle protecteur lors de la cuisson des viandes, notamment au barbecue, où elles développent des composés toxiques carcinogènes. Une marinade avec un mélange d'ail et d'oignon a le pouvoir de réduire de 70 % ces substances nocives.
Un mélange d'huile et de vinaigre, avec des aromates riches en composés phénoliques (polyphénols), comme le thym, l'origan et le romarin, ou une marinade à base de bière seraient également efficaces. Enfin, même si l'on n'y pense pas spontanément, l'ajout de feuilles de thé, riches en antioxydants, peut renforcer l'efficacité santé d'une soupe ou d'une compote, comme du cacao saupoudré sur une salade de fruits.
PRÉFÉREZ LES VÉGÉTAUX EN VERSION MINI, NON PELÉS
LES PRINCIPAUX MICRONUTRIMENTS
Alliinase : Enzyme présente dans l'ail et l'oignon qui transforme leurs composés soufrés en allicine, un composé antifongique et antibactérien.
Anthocyanes : Pigments colorés hydrosolubles allant du rouge orangé au bleu-pourpre. Ce sont des polyphénols
Bétalaïne : Ce pigment coloré, dont la gamme s'étend du jaune soutenu au violet profond, a des effets antioxydants.
Caroténoïdes : Ce sont des pigments orange et jaunes, liposolubles. Antioxydants, ils stimulent la synthèse d'anticorps.
Chitine : Glucide présent chez les crustacés, les lichens et les champignons
Flavonoïdes : Pigments colorés allant du rouge à l'ultraviolet, sous-classe des polyphénols
Glucosinolates : Présents dans les brassicacées ils les défendent des prédateurs. Lorsque les légumes sont coupés, les glucosinolates se transforment en isothiocyanates antibactériens, antioxydants et anticarcinogènes, mais toxiques à haute dose.
Isothiocyanates : Composés soufrés à l'odeur puissante, présents dans les brassicacées (brocolis, choux) et utilisés dans certains traitements anticancéreux.
Lycopène : Pigment rouge, le plus puissant des caroténoïdes ; liposoluble et antioxydant
Polyphénols : Molécules aux propriétés antioxydantes produites par les végétaux pour assurer leur défense contre les agressions de l'environnement.
Prébiotiques : Glucides complexes constitués de fibres solubles non digérées. Ils servent de substrat nutritif aux bonnes bactéries du microbiote.
Provitamine A (bétacarotène) : Pigment liposoluble présent dans les carottes, les courges et d'autres végétaux de couleur jaune orangé.
Quercétine ou (quercetol) : Excellent antioxydant, présent en forte quantité dans les câpres, ainsi que dans les piments, l'oignon, la pomme...
Rutine : Hydrolysé en quercétol dans l'intestin, ce flavonoïde se trouve dans les câpres, l'asperge, l'olive noire
Vitamine C : Hydrosoluble, cette vitamine est importante pour le métabolisme. Elle est présente dans les végétaux à dose plus ou moins élevée.
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