Les maladies rénales sont un ensemble de conditions qui affectent les reins, les organes responsables de la filtration des déchets et des fluides excessifs dans le sang. Les maladies rénales peuvent être dues à diverses causes, notamment le diabète, l'hypertension, les maladies auto-immunes et les infections. Les régimes alimentaires spécifiques sont souvent une composante essentielle de la gestion des maladies rénales.
Lorsque vous souffrez de maladie rénale, votre corps peut avoir des difficultés à éliminer certaines substances contenues dans les aliments. Votre médecin ou un diététicien peut vous recommander de suivre un régime spécial pour aider à gérer votre maladie et à améliorer votre santé. Voici quelques types de régimes généralement recommandés pour les personnes atteintes de maladies rénales :
Régime pauvre en protéines : Certaines personnes atteintes de maladie rénale peuvent bénéficier d'un régime pauvre en protéines. Trop de protéines peuvent augmenter la charge de travail des reins, ce qui peut accélérer la progression de la maladie rénale. Cependant, il est important de ne pas réduire trop drastiquement votre apport en protéines, car cela pourrait entraîner une perte musculaire et d'autres problèmes de santé.
Contrôle du potassium : Les reins malades peuvent avoir du mal à éliminer le potassium, ce qui peut entraîner une hyperkaliémie (un taux de potassium trop élevé dans le sang). Par conséquent, vous devrez peut-être limiter votre consommation d'aliments riches en potassium, comme les bananes, les oranges, les épinards et les légumineuses.
Contrôle du phosphore : De même, les reins malades peuvent avoir du mal à éliminer le phosphore. Un taux de phosphore trop élevé peut entraîner des problèmes osseux. Les produits laitiers, les légumineuses et les noix sont des exemples d'aliments riches en phosphore que vous pourriez devoir limiter.
Contrôle du sodium : Limiter le sodium peut aider à contrôler la tension artérielle et à réduire le gonflement (œdème). Les aliments transformés sont souvent riches en sodium.
Contrôle des fluides : Dans certains cas, les personnes atteintes de maladies rénales peuvent devoir limiter leur consommation de liquides, en particulier si elles sont en dialyse.
Régime pour la dialyse : Les personnes qui suivent une dialyse ont besoin d'une alimentation riche en protéines pour aider à maintenir leur état nutritionnel. Elles peuvent également avoir besoin de suppléments nutritionnels.
Il est important de noter que chaque personne est unique et que les besoins nutritionnels peuvent varier en fonction de l'état de santé, du stade de la maladie rénale et d'autres facteurs. Par conséquent, il est recommandé de travailler avec un professionnel de la santé pour élaborer un plan alimentaire personnalisé.
Origines et Causes :
La maladie rénale peut avoir de nombreuses origines. Le diabète et l'hypertension sont les deux principales causes de maladie rénale chronique. D'autres conditions, telles que les maladies auto-immunes (lupus, polyarthrite rhumatoïde), les infections urinaires récurrentes, ou certaines maladies héréditaires comme la polykystose rénale peuvent également affecter la fonction rénale.
Médecine :
La médecine conventionnelle peut comprendre des médicaments pour contrôler les causes sous-jacentes (comme le diabète ou l'hypertension), des médicaments pour gérer les symptômes spécifiques à la maladie rénale (comme l'anémie ou le déséquilibre électrolytique), et dans les cas plus graves, la dialyse ou la transplantation rénale.
Diététique :
Un régime alimentaire pour la maladie rénale se concentre généralement sur la limitation de certains nutriments qui peuvent s'accumuler dans le sang lorsque les reins ne fonctionnent pas correctement. Cela peut inclure :
Protéine : Un apport trop élevé en protéines peut surcharger les reins. Cependant, un apport trop faible peut entraîner une malnutrition. Il est donc important d'avoir un équilibre.
Sodium : La limitation du sodium peut aider à contrôler la pression artérielle et à prévenir l'accumulation de fluides dans le corps.
Potassium et phosphore : Lorsque les reins ne fonctionnent pas correctement, les niveaux de ces minéraux peuvent augmenter dans le sang, ce qui peut causer des problèmes de santé.
Il est important de noter que les besoins diététiques peuvent varier considérablement d'une personne à l'autre en fonction de l'état de la maladie rénale, et il est recommandé de travailler avec un diététicien Hélène Galé, professionnel de la santé pour élaborer un plan alimentaire personnalisé.
Avant de commencer, je tiens à rappeler qu'un régime pour les maladies rénales doit être personnalisé pour chaque individu en fonction de son état de santé général, de la gravité de sa maladie rénale et d'autres facteurs individuels. Par conséquent, il est très important de consulter votre médecin ou votre diététicien avant de commencer un nouveau régime.
Voici un exemple de menus pour une journée pour quelqu'un qui suit un régime alimentaire pour les maladies rénales :
Petit déjeuner :
Déjeuner :
Dîner :
Collation :
Note importante : Ce menu est un exemple général et peut ne pas convenir à tout le monde, surtout si vous avez des restrictions alimentaires spécifiques, comme un contrôle strict du potassium, du phosphore, des liquides, etc. Encore une fois, il est important de travailler avec un professionnel de la santé pour élaborer un régime alimentaire adapté à vos besoins spécifiques.
De plus, la plupart des aliments peuvent être consommés avec modération tant que vous respectez vos objectifs globaux en matière de sodium, de potassium, de phosphore et de protéines. Il est également important de maintenir un poids corporel sain et d'avoir une alimentation équilibrée pour obtenir tous les nutriments dont vous avez besoin
Les maladies rénales forment un vaste ensemble hétérogène dans lequel les régimes, très divers, ont une place encore importante pour limiter un peu l'usage trop fréquent de techniques lourdes comme la dialyse.
Les néphrites
Elles se caractérisent globalement par la présence d'albumine, parfois de sang, dans les urines, avec des œdèmes des jambes plus marqués le matin que le soir et une tendance à l'hypertension. La part de la diététique reste importante, mais le type de mesures dépend du type de néphrite et des complications associées : le régime définitif ne peut être instauré que par le néphrologue après un bilan de la fonction rénale.
Le régime sans sel est généralement nécessaire, malgré la puissance des diurétiques modernes. Il implique au moins la suppression du sel de table et de cuisine, ainsi que l'éviction des conserves, plats cuisinés industriels et charcuteries.
Le régime hyperprotidique (plus riche en protéines) est indiqué quand la fuite urinaire d'albumine, trop importante (syndrome néphrotique), menace de créer des carences. Il peut être remplacé par des perfusions d'albumine.
Le régime hypoprotidique (pauvre en protéines) est indiqué quand la maladie initiale commence à perturber l'épuration du sang et que les taux d'urée ou de Mcréatinine augmentent. Il faut alors limiter l'apport de protéines à 30 ou 40 g par jour, soit la moitié d'une ration normale, en veillant à maintenir des protéines végétales. Dans tous les cas, il est préférable d'éviter les sucres simples et les graisses saturées, toxiques pour la paroi des microartères rénales, et, chez l'enfant, enrichir le régime en vitamine D.
L'insuffisance rénale
Lorsque le rein ne fonctionne plus, le régime est un élément indispensable du traitement par dialyse en attendant une transplantation.
Les protéines : La tendance actuelle est d'assurer un apport de 60 à 70 g par jour, en préférant les protéines de bonne valeur biologique (œufs, viandes, poissons), qui donnent moins de déchets. Plus l'insuffisance rénale est importante, plus la ration réduite doit privilégier ce type de protéines, au détriment des protéines végétales : préparer une cuisine légère, mais savoureuse, est encore plus impératif.
Le sel : Le régime sans sel est presque toujours indispensable.
Le potassium : Il s'accumule chez l'insuffisant rénal, ce qui menace son cœur. Tous les aliments riches en potassium sont à éviter : fruits frais crus ou cuits, légumes et fruits secs, bananes, laitages, pommes de terre... L'eau. La quantité quotidienne est fixée par le néphrologue. Le volume dépend de la capacité de dilution de l'urine par le rein.
Les calculs
Il existe plusieurs types de calculs rénaux (lithiase) et donc un régime spécifique pour chacun d'eux.
• Lithiase calcique pure : il faut éviter le lait et tous les laitages (crème fraîche, yaourts, fromages, crèmes glacées), les eaux minérales riches en calcium (voir l'étiquette), les médicaments à base de vitamine D et de gel d'alumine.
• Lithiase oxalique : on veillera à supprimer tous les légumes à feuilles ( salade, épinards, oseille, choux, betterave, rhubarbe), mais aussi le thé et le cacao ; boire de l'eau de source non minéralisée.
• Lithiase uratique (acide urique, aussi responsable de la goutte) : on doit supprimer les excès de viande, de gibier, de charcuterie, d'abats, de fruits de mer, de poissons séchés ou fumés, les fromages fermentés ainsi que les boissons alcoolisées ; boire beaucoup d'eau bicarbonatée.
Dans tous les cas, il faut boire au moins 2 litres d'eau faiblement minéralisée par jour.
Les cystites répétées sont très souvent favorisées par une quantité de boisson insuffisante. En effet, les bactéries ne peuvent se multiplier que lorsque l'urine stagne suffisamment longtemps dans la vessie, alors que des mictions fréquentes éliminent rapidement les premiers germes. Buvez au moins 1,5 litre par jour, bien réparti dans lajournée. Une bonne hygiène anale et un régime riche en fibres végétales, pour éviter la constipation, diminuent le risque de cystite.
A noter : Les malades sous dialyse rénale sont astreints à un régime strict détaillé par une diététicienne Hélène Galé, en liaison avec le néphrologue. Une transplantation rénale réussie libère le greffé d'une grande partie de ces obligations diététiques.
Un mythe dépassé. La présence d'albumine dans les urines fut longtemps prétexte à interdire de manger des œufs et à diminuer le régime protidique, comme si réduire les apports pouvait abaisser l'albuminurie. En réalité, il faut compenser les pertes et augmenter les apports en protéines de bonne qualité (notamment le blanc d'œuf), tant que le rein est capable d'épurer les déchets du sang.
Mon conseil : Seul votre médecin ou votre nutritionniste Hélène Galé est à même de vous conseiller le bon régime. Et il vaut mieux le suivre scrupuleusement. Ne cédez pas aux sirènes de certains gourous ni à aucun aliment ou tisane miracle.
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