» Les dossiers santé Hélène Galé
Origines
L'alcool a été consommé par les humains depuis des milliers d'années, principalement pour des raisons sociales et rituelles. Les boissons alcoolisées sont produites par fermentation de sucres par des levures, un processus connu depuis la préhistoire.
Consommation
La consommation d'alcool est une pratique courante dans de nombreuses cultures à travers le monde. Selon l'Organisation mondiale de la santé, en 2016, plus de 2 milliards de personnes consommaient de l'alcool et environ 283 millions de personnes souffraient de troubles liés à l'alcool.
Maladies
La consommation excessive d'alcool est associée à une multitude de problèmes de santé. Parmi ceux-ci :
Accoutumance
L'accoutumance, ou dépendance à l'alcool, est un problème grave. Elle peut entraîner une tolérance à l'alcool (nécessitant des quantités de plus en plus grandes pour obtenir le même effet) et un sevrage en cas de réduction ou d'arrêt de la consommation d'alcool. Les symptômes de sevrage peuvent inclure de l'agitation, des tremblements, des hallucinations et des crises.
Solutions et prise en charge
La première étape vers la guérison de la dépendance à l'alcool est souvent la reconnaissance du problème et la volonté de chercher de l'aide. Voici quelques approches couramment utilisées :
Le sevrage supervisé : Ceci est souvent nécessaire pour les personnes qui ont une dépendance sévère à l'alcool, car le sevrage peut être dangereux s'il n'est pas correctement supervisé.
Les thérapies comportementales : Elles peuvent aider les individus à identifier et à changer les comportements qui les conduisent à boire.
Les médicaments : Certains médicaments peuvent aider à réduire les envies d'alcool ou à atténuer les effets du sevrage.
Le soutien par les pairs : Les groupes de soutien, comme les Alcooliques anonymes, peuvent fournir un soutien précieux à ceux qui cherchent à arrêter de boire.
Les soins intégrés : Ces programmes abordent à la fois les problèmes d'usage d'alcool et les autres problèmes de santé mentale qui peuvent être présents.
Il est important de noter que chaque individu est différent et que ce qui fonctionne pour une personne peut ne pas fonctionner pour une autre.
L'organisme n'a pas besoin d'alcool mais il sait métaboliser cette substance qui existe à l'état naturel, en faible quantité, dans les végétaux. C'est grâce à leur fermentation que nous fabriquons des boissons alcoolisées.
L'alcool est absorbé par la bouche (5 %), par l'estomac (15 à 25 %) puis par la première partie de l'intestin grêle. L'absorption est très rapide si l'alcool est ingéré seul, et légèrement ralentie s'il est consommé en compagnie d'aliments gras ou protéiques. Un premier passage à travers le foie retient une faible partie de l'alcool, le reste passe dans la circulation générale. Une fois dans le sang, l'alcool est distribué à tous les organes dont le rein et le cerveau qui le captent bien alors que le tissu adipeux en retient très peu.
L'alcool est alors dégradé par des enzymes pour être transformé soit en énergie produisant sept calories par gramme d'alcool. Pour les premiers grammes, soit en lipides pour les doses suivantes. Une faible partie (5 % maximum) est éliminée par la respiration et par l'urine. La quantité d'énergie utilisable par le corps est faible (300 calories par jour au maximum). Le surplus alcoolique est transformé en graisses.
DEGRÉ ET QUANTITÉ D'ALCOOL
L'alcool pur a une densité de 0,8. Un litre de boisson à 10° (le degré est le pourcentage d'alcool en volume) contient donc 80 grammes d'alcool pur, soit 560 calories. C'est deux fois plus que ce que l'organisme peut utiliser sous forme d'énergie chaque jour.
À noter...
Il y a autant d'alcool, soit 8 à 10 grammes, dans un demi de bière, un verre (12 cl) de vin ou un petit verre de spiritueux Noyer l'apéritif anisé dans l'eau ne change pas la quantité d'alcool contenue dans le verre.
L'alcoolémie atteint son maximum une heure après l'absorption, puis elle descend lentement de 0,10 à 0,15 g/l et par heure.En cas de forte consommation, cette descente n'est pas immédiate, la courbe d'alcoolémie reste en plateau, au niveau maximal, pendant environ deux heures. Pour une même quantité d'alcool, l'alcoolémie maximale varie selon plusieurs facteurs : elle est ainsi plus élevée pour la femme que pour l'homme, comme pour le buveur occasionnel et pour le sujet maigre. En pratique, il suffit de 25 cl de vin ou de 50 cl de bière pour frôler la limite légale de 0,5 g d'alcool par litre de sang tolérée par le Code de la route.
Les méfaits aigus de l'alcool
L'alcoolisation aiguë induit quatre risques :
Les méfaits chroniques de l'alcool
À petites doses, l'alcool est un facteur d'obésité à la fois par son apport calorique et par son métabolisme orienté vers les graisses. À fortes doses régulières, l'alcool est un toxique sévère pour le cerveau, le foie, le pancréas, l'estomac.
A ce niveau, on le considère comme une drogue. Les troubles neuropsychiatriques (changement de personnalité, délires, agressivité, perte des centres d'intérêt) compromettent rapidement la vie familiale, sociale et professionnelle. La cirrhose du foie, les gastrites, les pancréatites, les cancers digestifs, la dénutrition par anorexie sont les conséquences physiques habituelles de la dépendance alcoolique.
Un verre de vin ou de bière par repas (dose tolérable) fournit des oligoéléments intéressants, mais il apporte aussi environ 70 à 80 calories inutiles si l'on veut maigrir. Aucun régime diététique et aucun effort physique pour perdre du poids n'ont de sens si on continue à consommer de l'alcool, même en faible quantité. Il suffit d'ailleurs parfois de supprimer les petites consommations d'alcool pour perdre du poids durablement.
Mon conseil: Il est évident que l'on ne doit jamais donner aucune boisson alcoolisée, même faiblement à un enfant. Actuellement, le penchant qu'ont beaucoup d'adolescents pour l'alcool est vraiment inquiétant. Soyez très vigilant.
L'alcoolisme chronique résulte d'une consommation excessive et régulière d'alcool. Longtemps considéré comme une tare, l'alcoolisme est aujourd'hui reconnu comme une maladie biologique, psychique et sociale. Outre ses effets sur les différents organes, l'alcool pose des problèmes pour la gestion du poids.
Les effets physiques On peut retrouver chez l'alcoolique d'innombrables signes généraux :
Les effets psychiques et comportementaux En dehors de ces manifestations physiques, l'alcoolisme chronique se traduit par les signes suivants :
Les complications Elles ne sont pas moins nombreuses. Les plus graves sont :
Pris à faible dose, l'alcool apporte 7 calories par gramme : un litre de vin de qualité (entre 11 ° et 12°) fournit à lui seul entre 650 et 700 calories. Une partie de ces calories s'évapore sous forme de chaleur cutanée. Une faible consommation régulière (moins de 50 g d'alcool par jour, soit moins de 5 canettes de bière ou 5 verres de vin) doit être incluse dans le calcul de la ration calorique quotidienne.
Le corps utilise d'autres voies pour métaboliser l'alcool pris à forte dose, et l'énergie consommée finit par dépasser les calories récupérées : le bilan calorique devient d'autant plus négatif que d'autres nutriments sont moins bien digérés.
L'alcoolisme chronique modéré (entre 50 et 100 g d'alcool par jour, soit entre 5 et 10 verres de vin) favorise la prise de poids, notamment par accumulation de graisse abdominale, si la ration alimentaire reste stable. C'est ce qu'on observe souvent dans l'alcoolisme mondain des cadres ou dans l'alcoolisme dissimulé, lorsque tout est fait pour ne jamais paraître ivre.
L'alcoolisme important (plus de 100 à 150 g d'alcool par jour selon le sexe et le poids) pose le problème inverse : le coût des effets de l'alcool, le déficit en vitamine B et la perte d'appétit pour les protéines aboutissent rapidement à une perte de poids par fonte musculaire. La maigreur des jambes et des cuisses contraste avec un abdomen souvent gonflé.
Tout n'est pas noir
A faibles doses, l'alcool présente quelques avantages. Selon de nombreuses études, il favorise la digestion des protéines (viandes, poissons, fromages), il diminue le risque de maladie d'Alzheimer ou de démence sénile, il limite les risque cardiovasculaires. Deux verres de vin par jour peuvent être bénéfiques si on est capable, sans efforts, de ne pas dépasser cette quantité.
Mon conseil : La bière, bien qu'elle contienne moins d'alcool que le vin, est souvent à l'origine d'un alcoolisme chronique. Inquiétez-vous de la consommation de vos ados, surtout quand ils sortent en boîte.
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